1953 Hondo l’homme de l’Ouest (Hondo) de John Farrow avec John Wayne, Geraldine Page & Ward Bond | 1954 Mardi, ça saignera (black Tuesday) de Hugo Fregonese avec Edward G. Robinson, Peter Graves & Jean Parker | 1957 Le défi de Rin Tin Tin (the challenge of Rin Tin Tin) de Robert G. Walker avec Joe Sawyer & Rand Brooks | 1963 Bye bye Birdie – de George Sidney avec Dick Van Dyke, Ann-Margret, Maureen Stapleton & Janet Leigh | ||
Lee William Aaker voit le jour le 25 septembre 1943 à Inglewood en Californie. Sa mère, Myles Wilbour, est propriétaire d’une école de danse à Los Angeles. Très tôt baigné dans le milieu artistique, il chante et danse avec son frère dans des clubs locaux dès l’âge de 4 ans. Dee son frère aîné, débute à l’écran à 14 an, dans la série «Les aventures de Spin and Marty», tandis que Lee à cinq ans, haut comme trois pommes, s’amuse dans les feuilletons «Sandy Dreams», et «Fantastic Studios, Inc».
À huit ans, tout en poursuivant sa scolarité, Lee Aaker fait son entrée au grand écran sur les bancs des spectateurs dans «Sous le plus grand chapiteau du monde» (1951) de Cecil B. DeMille. Il continue son aventure avec «Le vol du secret de l’atome» (1951) de Jerry Hopper, où il est le fils kidnappé d’un scientifique nucléaire, interprété par Gene Barry. On le retrouve en jeune chef indien captif dans «La rançon du chef rouge», sketch réalisé par Henry Hathaway pour le film «La sarabande des pantins» (1951) et apparait dans quelques séquences du western «Le train sifflera trois fois» (1952) de Fred Zinnemann, aux cotés de Grace Kelly et Gary Cooper. Peu à peu, ce gamin aux pommettes saillantes acquière de l’assurance. Dans «Quatre jours d’angoisse» (1952) de Joseph H. Lewis, en compagnie de Linda Lowell, il se retrouve perdu dans la nature après un crash d’avion; puis, John Sturges lui confie le rôle du fils de Barbara Stanwyck dans «La plage déserte» (1952). John Farrow séduit par ce petit blondinet dynamique et doté d’un certain charisme lui offre le rôle du fils de Geraldine Page dans «Hondo l’homme de l’Ouest» (1953) avec John Wayne. Il est aussi un jeune scout dans la comédie «Notre chef scout» (1953) dirigé par Henry Levin, avec Clifton Webb en leader du groupe. On le voit encore en élève chahuteur de l’école privée dirigée par Greer Garson dans «Les fils de mademoiselle» (1953) de Robert Z. Leonard, et en petit malin qui trouve en la personne de la belle Ann Sheridan, la nouvelle épouse pour son père Sterling Hayden récemment veuf, dans «La séductrice aux cheveux rouges» (1953) de Douglas Sirk.
Agé de 11 ans, Lee Aaker passe du jour au lendemain au statut de star avec la célèbre série télévisée «Les aventures de Rin Tin Tin» créée par Lee Duncan. 164 épisodes diffusés en France dès 1958 où l’on suit les aventures du jeune caporal orphelin Rusty et son berger allemand Rin Tin Tin, tous les deux recueillis par un groupe de soldats dans un poste de cavalerie du nom de Fort Apache. Auprès des même acteurs, James Brown, le lieutenant Ripley Masters, et Joe Sawyer, le Sergent O’Hara, une version est adaptée au grand écran en 1957 sous le titre de «Le défi de Rin Tin Tin» réalisée par Robert G. Walker. La série qui s’achève en 1959 sonne le glas de la courte carrière de Lee Aaker qui n’a que 16 ans. Il ne trouve plus de rôle à sa mesure. Hormis quelques petits rôles dans des séries télévisées et des apparitions dans deux films en 1962 et 1963, son parcours cinématographique s’achève à 20 ans.
Lee Aaker quitte Hollywood, voyage à travers le monde avant d’occuper un emploi de charpentier pendant une vingtaine d’années. Il enseigne aussi le ski à des enfants défavorisés et des personnes handicapés. Il s’est battu toute sa vie contre des addictions à l’alcool et la drogue. Sur la fin, il vit seul et oublié de tous. Lee décède le 1er avril 2021. Répertorié comme personne indigente, il a malgré tous des funérailles descentes en tant qu’ancien combattant de l’armée de l’Air.
© Gary RICHARDSON
1951 | Sous le plus grand chapiteau du monde ( the greatest show on earth / Cecil B. DeMille’s the
greatest show on earth ) de Cecil B. DeMille
avec Charlton Heston
L’ivresse et l’amour ( something to live for ) de George Stevens avec Joan Fontaine Mon fils John ( my son John ) de Leo McCarey avec Helen Hayes Scènes coupées au montage – Non crédité Le vol du secret de l’atome / Alerte à Los Alamos ( the Atomic City ) de Jerry Hopper avec Lydia Clarke La sarabande des pantins ( O. Henry’s Full house / full house ) de Henry Hathaway, Howard Hawks, Henry King, Henry Koster & Jean Negulesco avec Fred Allen Segment « The ransom of Red Chief » de Howard Hawks DO Benjy – de Fred Zinnemann avec Neville Brand |
1952 | Pas de chambre pour le marié ( no room for the groom ) de Douglas Sirk
avec Piper Laurie
Le train sifflera trois fois ( high noon ) de Fred Zinnemann avec Grace Kelly Quatre jours d’angoisse ( desperate search ) de Joseph H. Lewis avec Jane Greer Hans Christian Andersen et la danseuse ( Hans Christian Andersen ) de Charles Vidor avec Zizi Jeanmaire La plage déserte ( jeopardy ) de John Sturges avec Barbara Stanwyck |
1953 | La séductrice aux cheveux rouges ( take me to town ) de Douglas Sirk
avec Ann Sheridan
Arène ( arena ) de Richard Fleischer avec Polly Bergen Notre chef scout / Toujours prêts ( Mister Scoutmaster ) de Henry Levin avec Clifton Webb L’homme à abattre / Un lion dans les rues ( a lion in the streets ) de Raoul Walsh avec James Cagney Hondo l’homme de l’Ouest ( Hondo ) de John Farrow avec John Wayne Chevauchées avec le diable / La chevauchée du diable ( ride clear of Diablo / the Breckenridge story ) de Jesse Hibbs avec Audie Murphy Les fils de mademoiselle ( her twelve men / Miss Baker’s dozen ) de Robert Z. Leonard avec Greer Garson |
1954 | Le raid / Par le feu et par l’épée ( the raid ) de Hugo Fregonese
avec Anne Bancroft
Ricochet romance – de Charles Lamont avec Marjorie Main Le nettoyeur / La terreur des hommes ( destry ) de George Marshall avec Mari Blanchard Mardi, ça saignera ( black Tuesday ) de Hugo Fregonese avec Edward G. Robinson |
1957 | Le défi de Rin Tin Tin ( the challenge of Rin Tin Tin ) de Robert G. Walker avec Joe Sawyer |
1962 | Mooncussers – de James Neilson avec Oskar Homolka |
1963 | Bye bye Birdie – de George Sidney avec Dick Van Dyke |
AUTRES PRIX : | |
Kid of the West aux Golden Boot Awards, USA ( 2005 ) |