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Harry Baird



Date et Lieu de naissance : 12 mai 1931 (Georgetown, Guyane Britannique)
Date et Lieu de décès : 13 février 2005 (Londres, Royaume-Uni)
Nom Réel : Harry Baird

ACTEUR
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1962 La blonde de la station 6 (Station 6 Sahara) de Seth Holt avec Carroll Baker, Peter van Eyck & Ian Bannen
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1962 Taur, roi de la force brutale (Taur, il re della forza bruta) de Antonio Leonviola avec Joe Robinson
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1966 La permission (the story of a Three-Day Pass) de Melvin Van Peebles avec Nicole Berger & Christian Marin
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1973 La charge des diables (campa carogna… la taglia cresce) de Giuseppe Rosati avec Stephen Boyd & Helga Liné

C’est à Georgetown, en Guyane britannique, que Harry Baird naît le 12 mai 1931. Issu d’une famille aisée, il a 17 ans lorsqu’il rejoint son frère à Londres. Animé par un intérêt précoce pour le cinéma, il entame une formation au YMCA. Il y rencontre plusieurs jeunes acteurs, dont Joe Robinson. Lorsque celui-ci est engagé par Carol Reed pour jouer le rôle principal dans «L’enfant et la licorne», en 1954, il recommande Baird au cinéaste qui lui offre le rôle de Jamaica le boxeur. Deux ans plus tard, il débute sur scène dans la comédie musicale «Kismet» au vieux théâtre Stoll de Londres. Il fait quelques autres apparitions sur scène, entre autres dans la pièce de Jean Genet «Les nègres» en 1961, au Royal Court Theatre, «A wreath for Udomo» (1961) de Peter Abrahams et «Ogodiveleftthegason» (1967) de Donald Howarth, au Royal Court.

Beau et athlétique, Harry Baird décroche son premier grand rôle, celui d’Atimbu, dans une dizaine d’épisodes de la série télévisée «White hunter» entre 1957 et 1959. Il joue des personnages plus exigeants dans les adaptations télévisées de «Green pastures» (1958), pour la BBC TV, et «The blood fight» (1959) pour ITV. En 1958, son charisme ce fait remarquer au cinéma dans «Opération Scotland Yard», un polar bien ficelé, signé Basil Dearden, qui a pour sujet deux policiers enquêtant sur le meurtre d’une jeune femme blanche sur fond de préjugés raciaux. Mais les emplois de premier plan pour les noirs restent rares dans le cinéma de cette époque en Angleterre. Il est alors relégué aux rôles secondaires, notamment dans «Tarzan le magnifique» (1960) de Robert Day, aux côtés de Gordon Scott et Betta St. John, où il incarne un chef guerrier. Les seules véritables interprétations remarquables de Harry Baird restent celles de Turner, le soldat américain qui tombe amoureux d’une Parisienne blanche incarnée par Nicole Berger, dans ce drame romantique tourné en France «La permission» (1966) dirigé par Melvin Van Peebles; le voisin de Edith Evans dans «Les chuchoteurs» (1966) de Bryan Forbes; le lutteur gay Lillywhite, dans «Le dôme du plaisir» (1968) de Robert Freeman; le chauffeur de bus auprès de son ami Michael Caine dans «L’or se barre» (1969) de Peter Collinson.

Harry Baird se fait un nom dans trois péplums en Italie: «Taur, roi de la force brutale» (1962) et «Les gladiatrices» (1962) de Antonio Leonviola, et «Goliath et l’Hercule noir» (1963) de Mario Caiano, dont les vedettes sont Gordon Scott et le culturiste Français Serge Nubret. Il apparait dans deux westerns «spaghetti» en 1971 et 1973. On le voit une dernière fois à l’écran dans «Quatre de l’Apocalypse» (1974) de Lucio Fulci. En 1973, il travaille comme assistant de Sidney Poitier sur le film britannique de la star américaine, «L’amour en décembre», puis se concentre sur la distribution. Il connaît un certain succès auprès d’une société qui achète et vend des films, principalement en Afrique du Sud.

Peu de choses ont filtré sur sa vie privée, on sait qu’il fut marié une fois. Dans les années 70, les médecins lui diagnostiquent un glaucome, une maladie qui en quelques années le rend aveugle. Harry Baird est alors contraint de prendre sa retraite anticipée mais, cinéphile jusqu’à la fin, il suit un cours d’histoire du cinéma à l’Open University, une université de cours à distance. Le 13 février 2005, il décède à Londres, emporté par un cancer.

© Philippe PELLETIER – Remerciements à Venicy MOUNDAYA

copyright
1954L’enfant et la licorne ( a kid for two farthings ) de Carol Reed avec Diana Dors
1955Tarzan et la safari perdu ( Tarzan and the lost safari ) de H. Bruce Humberstone avec Betta St. John
    Seulement cascades
1958Opération Scotland Yard ( Sapphire ) de Basil Dearden avec Yvonne Mitchell
Les aventuriers du Kilimandjaro ( killers of Kilimanjaro / Adamson of Africa ) de Richard Thorpe avec Robert Taylor
1959Les yeux du témoin ( Tiger Bay ) de Jack Lee Thompson avec Hayley Mills
1960Tarzan le magnifique ( Tarzan the magnificent ) de Robert Day avec Gordon Scott
L’empreinte ( the mark ) de Guy Green avec Maria Schell
1961Flammes dans la rue ( flame in the streets ) de Roy Ward Baker avec John Mills
Offbeat – de Cliff Owen avec Mai Zetterling
Astronautes malgré eux ( the road to Hong Kong ) de Norman Panama avec Joan Collins
1962La blonde de la station 6 ( Station 6 Sahara / endstation 13 Sahara ) de Seth Holt avec Carroll Baker
Les folles muits de Sammy Lee ( the small world of Sammy Lee ) de Ken Hughes avec Anthony Newley
Taur, roi de la force brutale ( Taur, il re della forza bruta ) de Antonio Leonviola avec Joe Robinson
Les gladiatrices ( le gladiatrici / the amazon women ) de Antonio Leonviola avec Susy Andersen
1963Goliath et l’Hercule noir ( Golia e la schiava ribelle / arrow of the avenger / Goliath and the rebel slave / the tyrant of Lydia against the son of Hercules ) de Mario Caiano avec Serge Nubret
1964The traitor’s gate / Das verrätertor – de Freddie Francis avec Albert Lieven
1965He who rides a tiger – de Charles Crichton avec Judy Dench
1966Les chuchoteurs ( the whisperers ) de Brian Forbes avec Edith Evans
La permission ( the story of a Three-Day Pass ) de Melvin Van Peebles avec Nicole Berger
1968Dôme du plaisir / Les touchables ( the touchables ) de Robert Freeman avec Judy Huxtable
1969L’or se barre ( the Italian job ) de Peter Collinson avec Michael Caine
Le cercueil vivant ( the oblong box / dance, Mephisto / Edgar Allan Poe’s the oblong box ) de Gordon Hessler avec Vincent Pricde
Un château en enfer ( casttle keep ) de Sydney Pollack avec Burt Lancaster
Isabelle, duchesse du diable ( Isabella, duchessa dei diavoli ) de Bruno Corbucci avec Brigitte Skay
1970Prostitution ou l’amour ? ( cool it, Carol! ) de Pete Walker avec Janet Lynn
1971Fun and games / 1,000 convicts and a woman – de Ray Austin avec Alexandra Hay
Dépêche-toi Sartana, je m’appelle Trinita ! ( Trinità e Sartana figli di... ) de Mario Siciliano avec Alberto Dell’Acqua
1973La charge des diables / les quatre de Fort Apache ( campa carogna… la taglia cresce / charge ! / los quatro de Fort Apache / those dirty dogs ) de Giuseppe Rosati avec Stephen Boyd
UFO: Contatto radar : Stanno atterrando – de Bob Bell avec Michael Billington
L’amour en décembre ( a warm december ) de Sidney Poitier avec Esther Anderson
    Seulement assistant réalisateur
1974Les quatre de l’apocalypse ( i quattro dell’apocalisse / four gunmen of the apocalypse / four horsemen of the apocalypse / four of the apocalypse ) de Lucio Fulci avec Fabio Testi
Fiche créée le 7 janvier 2024 | Modifiée le 12 février 2024 | Cette fiche a été vue 513 fois
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