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Germaine Sablon



Date et Lieu de naissance : 19 juillet 1899 (Le Perreux-sur-Marne, France)►
Date et Lieu de décès : 17 avril 1985 (Saint-Raphaël, France)►
Nom Réel : Germaine Berthe Sablon

ACTRICE
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1932 Le truc du Brésilien – de Alberto Cavalcanti avec Robert Arnoux, Colette Darfeuil & Pierre Palau
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1934 Sidonie Panache – de Henry Wulschleger avec Bach, Florelle, René Dary, Monique Bert & Paul Azaïs
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1936 La terre qui meurt – de Jean Vallée avec Pierre Larquey, Simone Bourday & Noël Roquevert
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1937 Au soleil de Marseille – de Pierre-Jean Ducis avec Henri Garat, Mireille Ponsard & Fernand Charpin

Fille du compositeur Charles Sablon, Germaine Sablon naît le 19 juillet 1899 au Perreux-sur-Marne près de Paris. Tout comme ses frères, Jean Sablon, son cadet de sept ans, Marcel, futur directeur des Ballets de Monte Carlo, et André futur compositeur, elle est élevée dans un milieu artistique et suit des cours de chant et de piano dès son plus jeune âge. Au milieu des années dix, elle est élève à l’école de Charles Dullin et fait ses débuts de chanteuse dans des opérettes.

En 1919, Germaine Sablon fait ses premiers pas au cinéma dans «La double existence du docteur Morart» adapté, réalisé et interprété par le comédien Jacques Grétillat. Elle tourne dans une poignée de films muets puis tombe sous le charme du fils d’un directeur de presse, elle l’épouse et se retire dans la région de Valence où elle donne naissance à deux enfants. À la fin des années vingt, le succès grandissant de son frère Jean et l’ennui de sa vie provinciale l’incite à reprendre le chemin de la capitale. En 1931, Georges Lacombe lui offre un petit rôle dans «Un coup de téléphone» dont les vedettes sont Jean Weber et Colette Darfeuil. La même année, elle tourne avec son frère Jean Sablon dans une court-métrage de Henri Diamant-Berger. À la même époque, elle renoue avec sa carrière de chanteuse et se produit dans plusieurs salles de spectacle et cabarets parisiens.

Pendant dix ans, la popularité de Germaine Sablon ne cesse de croitre. Elle enregistre des dizaines de chansons («La berceuse du marin», «Mon légionnaire», «Tourbillon», «Quand l’amour meurt», etc.) et joue dans une bonne douzaine de productions cinématographiques, parmi lesquelles: «Le truc du Brésilien» (1932) de Alberto Cavalcanti, «Paris Deauville» (1933) de Jean Delannoy, «La vie parisienne» (1936) de Robert Siodmak, «Si tu reviens» (1937) de Jacques Daniel-Norman et «Au soleil de Marseille» (1937) de Pierre-Jean Ducis. Des films où elle donne la réplique à Robert Arnoux, André Roanne, Max Dearly, Réda Caire et Henri Garat. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, elle chante pour les troupes françaises et soigne les soldats blessés. Après la défaite, elle part brièvement dans le sud de la France avec son amant Joseph Kessel. Elle participe à des actes de résistance et, sur le point d’être arrêtée par la gestapo, elle fuit vers l’Angleterre en passant par la Suisse et l’Espagne. Elle donne des récitals pour les forces armées et est la première à interpréter le célèbre «Chant des partisan» en mai 1943, hymne de la Resistance Française écrit par Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon sur une musique de Anna Marly. Germaine Sablon continue la guerre comme infirmière avec la 1ère Division Française Libre en Afrique du Nord, en Italie et en France. Ses exploits de résistante et de combattante lui vaudront la distinction de 1ère Classe d’Honneur du 22ème B.M.N.A. et de nombreuses décorations.

Après la guerre, Germaine Sablon reprend ses tours de chant à l’ABC, mais également en tournée en Amérique du Sud, au Canada, aux Etats-Unis. Elle enregistre encore un trentaine de chansons. En 1955, elle fait une dernière apparition auprès de Jean Danet et Etchika Choureau dans le film «La foire aux femmes», une comédie dramatique réalisée par Jean Stelli d’après le livre de Gilbert Dupé. La soixantaine venue, elle se retire dans la propriété familiale de Saint-Raphaël. C’est dans cette même ville qu’elle s’éteint le 17 avril 1985 à l’âge de quatre-vingt-cinq ans.

© Pascal DONALD

copyright
1919La double existence du docteur Morart – de Jacques Grétillat avec Emile Drain
1920Au-delà des lois humaines – de Marcel Dumont & Gaston Roudès avec Georges Saillard
Le mont maudit – de Paul Garbagni avec Adolphe Candé
CM L’envol – de Pierre Hot avec Maurice Lagrenée
1922Sans fortune – de Géo Kessler avec Jacques de Féraudy
1931Un coup de téléphone – de Georges Lacombe avec Jean Weber
CM Tante Aurélie – de Henri Diamant-Berger avec Jean Sablon
1932Le truc du Brésilien – de Alberto Cavalcanti avec Robert Arnoux
CM Chassé-croisé – de D.B. Maurice avec Maurice Escande
1933Paris Deauville – de Jean Delannoy avec André Roanne
CM Plaisirs défendus – de Alberto Cavalcanti avec Marcel Carpentier
1934Sidonie Panache – de Henry Wulschleger avec René Dary
Le zouave Chabidou – de Henry Wulschleger avec Antonin Artaud
CM Surprise partie – de Marc Didier avec Roger Tréville
1936La vie parisienne – de Robert Siodmak avec Max Dearly
La rose effeuillée – de Georges Pallu avec Jean Dax
Cœur de Gosse – de Georges Pallu avec Camille Bert
La terre qui meurt – de Jean Vallée avec Noël Roquevert
1937Si tu reviens – de Jacques Daniel-Norman avec Réda Caire
Au soleil de Marseille – de Pierre-Jean Ducis avec Henri Garat
1939Sixième étage – de Maurice Cloche avec Pierre Brasseur
1943 DO Trois chansons pour la France – de Alberto Cavalcanti
    Seulement chanson « Le chant des partisans »
1955La foire aux femmes – de Jean Stelli avec Alfred Adam
Fiche créée le 28 août 2010 | Modifiée le 25 octobre 2019 | Cette fiche a été vue 15594 fois
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