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France Ellys



Date et Lieu de naissance : 30 avril 1893 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 24 septembre 1985 (Coubert, France)►
Nom Réel : France Suzanne Armande Girod Genet

ACTRICE
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1937 La mort du cygne – de Jean Benoît-Lévy & Marie Epstein avec Yvette Chauviré, Janine Charrat & Jean Périer
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1941 Ici l’on pêche – de René Jayet avec Jean Tranchant, Jane Sourza, Arthur Devère, Tichadel & Léon Larive
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1947 Par la fenêtre – de Gilles Grangier avec Bourvil, Suzy Delair, Roland Armontel, Mona Dol & Michèle Philippe
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1950 Maria du bout du monde – de Jean Stelli avec Denise Cardi, Paul Meurisse, Jacques Berthier & Paul Azaïs

C’est au domicile de ces parents, rue Lalande dans le quatorzième arrondissement de Paris, que France Suzanne Armande Girod Genet, dite France Ellys, voit le jour la première heure du dernier jour du mois d’avril 1893. Son père Joseph est employé, sa mère Marie Léontine (née Leprince) sans profession. Rien n’a filtré à ce jour sur son enfance et son adolescence, mais elle aurait fait le Conservatoire et décroché un deuxième prix de comédie.

C’est à la fin des années 1910 qu’elle fait ses premiers pas sur scène, mais c’est le directeur du Théâtre de l’Œuvre Lugné-Poe, qui lui offre son premier grand rôle dans une reprise de la pièce d’August Strindberg, «Créanciers», en 1920. Le grand homme en profite pour lui donner son nom de scène France Ellys. Le succès étant au rendez-vous, le Théâtre du Vaudeville lui présente un contrat. Elle signe puis refuse pour rester chez Lugné-Poe qui lui propose de jouer le rôle-titre de la pièce d’Ibsen «Hedda Gabler». Elle finira par gagner le procès six ans plus tard, avec un dédommagement financier conséquent. Puis, la comédienne se produit régulièrement sur les planches, une quarantaine de pièces au total, jusqu’à la fin des années 1940. En 1922, elle joue Ada dans «Judith» de Henri Bernstein au Théâtre du Gymnase. En 1926, Louis Jouvet la met en scène dans «Bava l’africain» de Bernard Zimmer à la Comédie des Champs-Élysées, puis c’est Harry Baur qui la dirige dans «La Rolls Royce» (1929) et Charles Dechamps dans «Browning» (1930) , deux pièces de Mario Duliani présentées au Théâtre des Mathurins. Elle apparaît dans trois pièces de Henri-René Lenormand et Georges Pitoëff la sollicite pour «Liebelei» (1933) de Arthur Schnitzler, au Théâtre du Vieux-Colombier, et «La Fenêtre ouverte» (1938) de Maurice Martin, aux Mathurins. France Ellys termine sa carrière théâtrale dans «Le mal de pureté» (1947/48) de Lucien François au Vieux Colombier.

Son allure de Cariatide, son élégance et son élocution parfaite attire le cinéma dès 1932. Roger Le bon la fait débuter dans «Un homme sans nom», version française du film allemand de Gustav Ucicky «Mensch ohne Namen», une adaptation d’un roman d’Honoré de Balzac tournée à Berlin pour la UFA. Parmi les films qu’elle tourne jusqu’en 1950, nous pouvons citer: «La mort du cygne» (1937), premier film français qui a pour thème central le milieu de la danse classique réalisé par Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein; «La maison du Maltais» (1938) de Pierre Chenal, où elle fait une apparition en religieuse; «Les trois valses» (1938), comédie musicale de Ludwig Berger avec le couple de vedettes Yvonne Printemps et Pierre Fresnay; «Le mariage de Chiffon» (1941) de Claude Autant-Lara; «Par la fenêtre» (1947), comédie avec Bourvil et Suzy Delair dirigée par Gilles Grangier. Elle termine son parcours cinématographique dans «Maria du bout du monde» (1950), un drame de Jean Stelli avec Paul Meurisse.

Cette actrice si discrète sur sa vie privée ne se marie qu’une seule fois, en juin 1919, avec Primose Eugène Léon Deloncle, avocat à la cour d’appel de Paris. Le couple divorce le 2 juillet 1923. Elle ne se serait jamais remariée et n’aurait pas eu d’enfant. Après avoir donné des cours de théâtre jusqu’au début des années 1970, France Ellys vit une paisible retraite à Coubert. Elle s’éteint dans cette petite ville de Seine-et-Marne le 24 septembre 1985, dans l’anonymat le plus total, à l’âge vénérable de 92 ans.

© Pascal DONALD

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1932Un homme sans nom – de Roger Le Bon & Gustav Ucicky avec Firmin Gémier
1934Les chevaliers de la cloche – de René Le Hénaff avec Julien Carette
1936La joueuse d’orgues – de Gaston Roudès avec Pierre Larquey
Enfants de Paris / Jeunes filles devant l’amour – de Gaston Roudès avec Paul Bernard
1937La mort du cygne / Ballerina – de Jean Benoît-Lévy & Marie Epstein avec Jean Périer
1938La maison du Maltais – de Pierre Chenal avec Louis Jouvet
La mariage de Verena / La batârde – de Jacques Daroy avec Jeanne Boitel
Les trois valses – de Ludwig Berger avec Pierre Fresnay
1939Grand-père – de Robert Péguy avec Jean Chevrier
1941Fromont jeune et Risler aîné – de Léon Mathot avec Jean Servais
Ici l’on pêche – de René Jayet avec Jean Tranchant
La femme perdue – de Jean Choux avec Jean Murat
Le mariage de Chiffon – de Claude Autant-Lara avec André Luguet
1942L’homme sans nom – de Léon Mathot avec Jean Galland
1943L’escalier sans fin – de Georges Lacombe avec Madeleine Renaud
1945Mission spéciale – de Maurice de Canonge avec Jean Davy
    Film en 2 parties
    1 : L’espionne
    2 : Réseau clandestin
1946 CM Le testament – de René Jayet avec Antonin Berval
CM Cinq à sept – de René Jayet avec Dorette Ardenne
1947Par la fenêtre – de Gilles Grangier avec Bourvil
1948Les souvenirs ne sont pas à vendre – de Robert Hennion avec Franck Villard
1949L’homme qui revient de loin – de Jean Castanier avec Annabella
1950Maria du bout du monde – de Jean Stelli avec Paul Meurisse
    Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil
Fiche créée le 20 février 2020 | Modifiée le 2 avril 2020 | Cette fiche a été vue 7931 fois
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