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Colette Deréal



Date et Lieu de naissance : 22 septembre 1927 (Saint-Cyr-l’Ecole, France)
Date et Lieu de décès : 12 avril 1988 (Monaco, Principauté de Monaco)
Nom Réel : Colette Denise de Glarélial

ACTRICE
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1950 Le bagnard – de Willy Rozier avec Lucien Nat, Pierre Gay, Lili Bontemps, Juliette Faber & Lucien Callamand
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1953 Cet homme est dangereux – de Jean Sacha avec Eddie Constantine, Grégoire Aslan & Véra Norman
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1955 Trois de la Canebière – de Maurice de Canonge avec Mischa Auer, Marcel Merkès, Henri Genès & Fransined
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1957 La belle et le tzigane – de Jean Dréville & Márton Keleti avec Jacques Dacqmine, Hilda Gobbi & Nicole Courcel

Des yeux rieurs, un sourire éclatant, une voix cristalline... Les fées qui se sont penchées sur le berceau de Colette Deréal se sont montrées généreuses. Cette actrice et chanteuse française, de son vrai nom Colette Denise de Glarélial, voit le jour le 22 septembre 1927 à Saint-Cyr-l’École dans les Yvelines. C’est dans le midi de la France, à Juan-les-Pins, qu’elle passe toute son adolescence. Sa jolie voix claire de soprano, repérée par sa marraine qui lui fait rencontrer un compositeur de renom, aurait pu la diriger vers l’art lyrique. Elle a quinze ans. Mais lors de l’audition cruciale, la chance n’est pas à ses côtés, le trac allié à un mauvais rhume s’étant ligués pour la faire échouer. Qu’à cela ne tienne, Colette Deréal est attirée par le théâtre et se rend à Paris pour entrer au célèbre Cours d’art dramatique Simon. Elle y côtoie Julien Duvivier qui lui ouvre les portes du Septième Art, en lui offrant un rôle dans «Au royaume des cieux» (1949), aux côtés de Serge Reggiani et Juliette Gréco.

D’autres films suivront tout au long des années 1950, seule décennie que l’actrice consacre pleinement au cinéma. Elle tourne dans «Le bagnard» (1950) de Willy Rozier, se retrouve en tête d’affiche dans «Cet homme est dangereux» (1953), auprès de Eddie Constantine, enchaîne des comédies légères, comme «Trois de la Canebière» (1955) de Maurice de Canonge, ou «La belle et le tzigane» (1957) de Jean Dréville. Happée par le chant des sirènes hollywoodiennes, Colette Deréal ne s’incruste pas de l’autre côté de l’Atlantique. Elle joue auprès de Bing Crosby dans «Le petit garçon perdu» (1953) de George Seaton, puis aux côtés de Gene Kelly, acteur et auteur de «La route joyeuse» (1956). Mais, en dépit du contrat qui lui est proposé, elle aspire à rentrer au pays. Elle y retrouve les scènes de théâtre, sa passion, et se découvre un talent de meneuse de revues auprès de duos célèbres, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, puis Jean Poiret et Michel Serrault.

Infatigable, Colette Deréal flirte aussi avec la télévision, tournant dans plusieurs épisodes des «Cinq dernières minutes» et révélant par la même occasion au public français sa voix angélique. Début des années 1960, sa carrière de chanteuse prend le pas sur celle d’actrice. Elle se produit à Bobino, puis à l’Olympia grâce à Bruno Coquatrix, Elle est sollicitée pour toutes les émissions célèbres de variétés du petit écran. Et Jean Gabin insiste pour la revoir au cinéma. L’acteur parvient à la convaincre d’être sa partenaire dans «Sous le signe du taureau» (1968) de Gilles Grangier. Mais ce sera son dernier film. À partir des années 1970, Colette Deréal se retire du show-business, après une expérience décevante d’adaptation de l’une de ses œuvres pour un feuilleton télévisé intitulé «Le manège de Port Barcarès».

Installée avec son mari dans le midi de la France, Colette Deréal ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. Elle se lance dans le journalisme, s’adonne à la peinture, mais aussi à son amour pour les animaux, et continue à chanter sur la demande d’une amie qui n’est autre que Grace Kelly. Auteur-interprète, Colette Deréal a entonné plus de 250 chansons. «À la Gare Saint-Lazare», «Y a plus d’enfants», «Valse de Cambronne», «Ne joue pas», «On se reverra», sont parmi les plus connues. En dépit d’une vie sereine dans sa maison de Monaco, dont elle avait dessiné les plans, Colette Deréal, terrassée par une crise cardiaque, voit sa joie de vivre s’éteindre le 12 avril 1988 à l’âge de 61 ans.

© Isabelle MICHEL

copyright
1949Au royaume des cieux – de Julien Duvivier avec Serge Reggiani
1950Le bagnard – de Willy Rozier avec Lucien Nat
CM Boîte à vendre – de Claude Lalande avec Louis de Funès
CM Caroline dans ses meubles – de Marc de Gastyne avec Jean-Claude Deret
1951Cet âge est sans pitié – de Marcel Blistène avec José Noguéro
Musique en tête – de Georges Combret & Claude Orval avec Jimmy Gaillard
Sergil chez les filles – de Jacques Daroy avec Paul Meurisse
1953Le petit garçon perdu ( little lost boy ) de George Seaton avec Bing Crosby
Cet homme est dangereux – de Jean Sacha avec Grégoire Aslan
1954Votre dévoué Blake – de Jean Laviron avec Eddie Constantine
1955Trois de la Canebière – de Maurice de Canonge avec Mischa Auer
1956Ah, quelle équipe ! – de Roland Quignon avec Pierre Trabaud
La route joyeuse ( the happy road ) de Gene Kelly avec Michael Redgrave
Trois de la marine – de Maurice de Canonge avec Henri Genès
1957La belle et le tzigane – de Jean Dréville & Márton Keleti avec Jacques Dacqmine
Police judiciaire – de Maurice de Canonge avec Yves Vincent
1958Les motards – de Jean Laviron avec Roger Pierre
1968Sous le signe du taureau – de Gilles Grangier avec Jean Gabin
Fiche créée le 4 septembre 2013 | Modifiée le 9 juillet 2015 | Cette fiche a été vue 11310 fois
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