1956 Hot rod girl – de Leslie H. Martinson avec Lori Nelson, John Smith, Mark Andrews & Roxanne Arlen | 1961 Geronimo – de Arnold Laven avec Kamala Devi, Pat Conway, Armando Silvestre, Adam West & Ross Martin | 1968 Tuez-les tous… et revenez seul! (ammazzali tutte e torna solo) de Enzo G. Castellari avec Frank Wolff | 1972 Le détraqué (the mad bomber) de Bert I. Gordon avec Neville Brand, Vince Edwards & Hank Brandt | ||
Kevin Joseph Aloysius Connors est né le 10 avril 1921, à Brooklyn dans l’Etat de New York. Fils aîné d’Alban Francis Allan Connors et de Marcella (née Londrigan), tout deux natifs d’Irlande venus s’installer au Etats-Unis au milieu des années 10. Il a un frère et une sœur. Les enfants grandissent dans le quartier de Bay Ridge, où les parents ont eu du mal à gagner leur vie pendant la Grande Dépression. La mère trouve un emploi de femme de ménage , le père reste au chômage pendant une bonne partie de la décennie, avant de trouver un poste de gardien de nuit. Elevé dans la religion catholique, il a servi comme enfant de chœur à la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours à Sunset Park.
Pendant sa scolarité, grâce à ses aptitudes sportives, ce bouillant jeune homme au sang irlandais devient un joueur réputé de baseball et de basket-ball. Après son engagement dans l’infanterie durant la Seconde Guerre mondiale où Chuck Connors a servi comme instructeur, il joue en professionnel avec des équipes de ligues majeures. Il devient membre de l’équipe de basket-ball des «Royals» de Rochester, de 1945 à 1946, puis de celle des «Celtics» de Boston, jusqu’en 1948.Lors d’un match à Los Angeles, il se fait remarquer pour ses bouffonneries sur le terrain par un fan de baseball également directeur de casting pour la MGM. Impressionné par ce grand gaillard d’1,95m, il le recommande à George Cukor qui l’emploie pour jouer un capitaine de la police dans la comédie «Mademoiselle Gagne-Tout» (1952) auprès de Spencer Tracy et Katharine Hepburn. Captivé par cette première expérience, il décroche de son sport professionnel et se consacre au métier d’acteur.
Avec sa carrure d’armoire à glace, Chuck Connors est voué à jouer des personnages physiques comme le shérif adjoint dans «L’auto sanglante» (1953) de Fred M. Wilcox avec Ralph Meeker et Elaine Stewart, un soldat de deuxième classe dans «Les bagarreurs du Pacifique» (1953) de Arthur Lubin avec Burt Lancaster, un entraîneur de football aux cotés de John Wayne dans «L’homme de bonne volonté» (1953), de Michael Curtiz, un tueur à gages dans «Dans les bas-fonds de Chicago» (1954) de Joseph M. Newman, un courageux soldat dans «La colline de l’enfer» (1954) de Harmon Jones et un sergent dans «Le bataillon dans la nuit» (1956) de Allan Dwan deux films sur la guerre de Corée. En 1961, Chuck Connors est propulsé vedette en incarnant le rôle du chef Apache «Geronimo» de Arnold Laven. Une belle performance qui réitère avec, entre autres, «Le sabre brisé» (1965) de Bernard McEveety, où il campe un officier de cavalerie accusé à tort de lâcheté lors d’une guerre indienne; un criminel psychotique qui terrorise sa ville en posant des bombes dans «Le détraqué» (1972) de Bert I. Gordon; le vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui s’oppose à une brutale bande de voyous dans «Skinheads» (1989) de Greydon Clark. À sa filmographie s’ajoute une vingtaine de téléfilms et des séries pour le petit écran dont «The Rifleman», de 1958 à 1963, qui relate les aventures d’un éleveur du Far West.
L’acteur s’est marié trois fois, successivement avec Elizabeth Riddell (1948/62), la mère de ses quatre enfants, puis les actrices Kamala Devi (1963/1972) et Faith Quabius (1977/80). Gros fumeur, Chuck Connors décédé le 10 novembre 1992 au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles, à l’âge de 71 ans, d’un cancer du poumon aggravé par une pneumonie.
© Gary RICHARDSON
1942 | La sentinelle du Pacifique ( Wake Island ) de John Farrow
avec Brian Donlevy
Seulement apparition |
1952 | Mademoiselle Gagne-Tout ( Pat and Mike ) de George Cukor
avec Katharine Hepburn
Le fouet d’argent ( the silver whip ) de Harmon Jones avec Lola Albright Seulement apparition |
1953 | L’homme de bonne volonté / Un homme pas comme les autres ( trouble along the way /
Alma mater ) de Michael Curtiz
avec Donna Reed
L’auto sanglante ( code two ) de Fred M. Wilcox avec Elaine Stewart Les bagarreurs du Pacifique / Le bagarreur du Pacifique ( South sea woman ) de Arthur Lubin avec Virginia Mayo L’escadrille de la dernière chance ( dragonfly squadron ) de Lesley Selander avec Barbara Britton |
1954 | Dans les bas-fonds de Chicago ( the human jungle / the police story ) de Joseph M. Newman
avec Jan Sterling
Dangereux alibi / Alibi meurtrier ( naked alibi ) de Jerry Hooper avec Gloria Grahame |
1955 | La colline de l’enfer / Dix hommes pour l’enfer ( target zero ) de Hermon Jones
avec Peggy Castle
Bonjour, Miss Dove ( good morning , Miss Dove ) de Henry Koster avec Jennifer Jones La haine des yeux bridés / Amour sans frontière ( three stripes in the sun / the gentle sergeant ) de Ralph Murphy avec Aldo Ray |
1956 | Walk the dark street – de Wyott Ordung
avec Regina Gleason
Le bataillon dans la nuit / Le commando de la nuit ( hold back the night ) de Allan Dwan avec Mona Freeman Hot rod girl – de Leslie H. Martinson avec Lori Nelson Tomahawk Trail / Mark of the Apache – de Lesley Selander avec Susan Cummings |
1957 | La femme modèle ( designing woman ) de Vincente Minnelli
avec Lauren Bacall
La veuve et le tueur ( the hired gun ) de Ray Nazarro avec Anne Francis Meurtre à petites doses / La drogue qui tue / Mort à petites doses / Vies en danger ( death in small doses ) de Joseph M. Newman avec Mala Powers Le fidèle vagabond ( old yeller ) de Robert Stevenson avec Dorothy McGuire Madame et son pilote / Pilotes du septième ciel ( the lady takes a flyer / a game called love / lion in the sky / wild and wonderful ) de Jack Arnold avec Lana Turner |
1958 | Les grands espaces ( the big country ) de William Wyler avec Jean Simmons |
1961 | Geronimo – de Arnold Laven avec Kamala Devi |
1963 | Aventure en Floride ( Flipper ) de James B. Clark
avec Luke Halpin
Pousse-toi, chérie ! / Une sacrée lune de miel ( move over, darling ) de Michael Gordon avec Doris Day |
1964 | Synanon ( get off my back ) de Richard Quine avec Stella Stevens |
1965 | Marqué au fer rouge ( ride beyond vengeance / night of the tiger ) de Bernard McEveety
avec Joan Blondell
Le sabre brisé ( broken sabre ) de Bernard McEveety avec John Carradine |
1966 | Blade rider, revenge of the Indians Nations – de Harry Harris, Vincent McEveety & Allen Reisner avec Burt Reynolds |
1968 | Tuez-les tous… et revenez seul ! ( ammazzali tutte e torna solo / mátalos y vuelve / go kill
everybody and come back alone / kill them all and come back alone ) de Enzo G.
Castellari avec Frank Wolff
DO Once upon a wheel – de David Winters avec Paul Newman Seulement apparition DO Western, italian style – de Patrick Morin avec Enzo G. Castellari Seulement apparition |
1969 | Le capitaine Nemo et la ville sous-marine ( captain Nemo and the underwater city ) de James
Hill avec Luciana Paluzzi
Les dynamiteros ( la spina dorsale del diavolo / the deserter ) de Burt Kennedy & Niksa Fulgosi avec Woody Strode |
1970 | Tueur malgré lui / Latigo ( support your local gunfighter ) de Burt Kennedy avec Suzanne Pleshette |
1971 | Baraka à Beyrouth / Du rififi à l’ambassade ( embassy / target : Embassy ) de Gordon Hessler avec Marie-José Nat |
1972 | Les orgueilleux ( the proud and the damned / proud, damned and dead ) de Ferde Grofé Jr.
avec Cesar Romero
Pancho Villa ( el desafío de Pancho Villa / vendetta ) de Eugenio Martín avec Telly Savalas Soleil vert ( soylent green ) de Richard Fleischer avec Edward G. Robinson Le détraqué ( the mad bomber / detective Geronimo / the police connection ) de Bert I. Gordon avec Neville Brand |
1974 | Refroidi à 99% ( 99 and 44/100% dead / call Harry Crown ) de John Frankenheimer
avec Richard Harris
Le loup des mers / Wolf Larsen ( il lupo dei mari / Larsen, wolf of the seven seas / the legend of sea wolf ) de Giuseppe Vari avec Barbara Bach |
1978 | Le piège / Le motel de la terreur ( tourist trap ) de David Schmoeller avec Jocelyn Jones |
1979 | Le jour des assassins ( day of the assassin / El día de los asesinos ) de Brian Trenchard-Smith
avec Glenn Ford
Virus ( fukkatsu no hi / day of resurrection / the end / 复活之日 ) de Kinji Fukasaku avec George Kennedy |
1980 | Las mujeres de Jeremías – de Ramón Fernández avec John Ireland |
1981 | Target eagle / Jugando con la muerte / El mercenario – de Juan Antonio de la Loma avec Max von Sydow |
1982 | The vals / Valley girls – de James Polakof
avec Jill Carroll
Y-a-t’il enfin un pilote dans l’avion ? ( airplane II : The sequel / flying high II ) de Ken Finkleman avec Julie Hagerty |
1983 | Afghanistan pourquoi ? ( أفغانستان لماذا ؟ ) de Abdellah Masbahi
avec Irene Papas
Balboa ( rich and powerful ) de James Polakof avec Tony Curtis |
1985 | Eroi dell’inferno – de Stelvio Massi avec Fred Williamson |
1986 | Sakura killers – de Richard Ward
avec Cara Casey
Le commando de la terreur ( terror squad ) de Peter Maris avec Brodie Greer |
1987 | Maniac killer / Maniac / Kill and enjoy – de Andrea Bianchi
avec Dora Doll
Revolution class ( summer camp nightmare / the butterfly revolution ) de Bert L. Dragin avec Charles Stratton |
1988 | Taxi killer – de Stelvio Massi
avec Van Johnson
Skinheads ( skinheads : The second coming of hate ) de Greydon Clark avec Barbara Bain |
1989 | Face the edge / Jump / One last run – de Glenn Gebhard & Peter Winograd
avec Ashley Laurence
Tuer pour vivre / Entraînés pour tuer ( trained to kill ) de H. Kaye Dyal avec Lisa Aliff |
1990 | Le dernier vol vers l’enfer ( l’ultimo volo all’inferno / last flight to hell ) de Ignazio Dolce
avec Reb Brown
Salmonberries ( Percy Adlon’s Salmonberries ) de Percy Adlon avec Rosel Zech |
1991 | Three days to a kill – de Fred Williamson avec Bo Svenson |
AUTRES PRIX : | |
Botte d’Or aux Golden Boot Awards, USA ( 1984 ) |