1974 La loi et la pagaille (law and disorder) de Ivan Passer avec Ernest Borgnine, Carroll O’Connor & Karen Black | 1979 Le cavalier électrique (the electric horseman) de Sydney Pollack avec Jane Fonda & Robert Redford | 1985 Le chemin de la gloire (crossroads) de Walter Hill avec Ralph Macchio, Joe Seneca & Jami Gertz | 1993 Josh et Sam (Josh and S.A.M.) de Billy Weber avec Joan Allen, Martha Plimpton, Udo Kier & Chris Penn | ||
C’est à New York que naît Allan Arbus le 15 février 1918. Son père, Harry Arbus, occupe la profession d’agent de change, sa mère Rose née Goldberg, enseigne l’anglais. Il n’a que quinze ans quand il est diplômé du lycée DeWitt Clinton, il s’inscrit alors au City College, ou il se découvre une passion pour le théâtre en jouant lors d’une représentation scolaire. Il abandonne ses études à dix-sept ans pour travailler pour le magasin «Russeks». Un an plus tard, il rencontre Diane Nemerov, la fille du propriétaire avec qui il partage un vif intérêt pour la photographie. Ils se marient en 1941 avant que Allan s’enrôlé dans le «Signal Corps» de l’armée de terre américaine où il sert comme photographe en Birmanie.
Après la guerre, le père de Diane incite les jeunes mariés à ouvrir leur propre studio de photographie, avec «Russeks» comme client privilégié. Diane et Alan Arbus deviennent rapidement des photographes de mode à succès, travaillant pour des magazines tels que Vogue, Glamour et Harper’s Bazaar. Ils sont les parents de deux enfants, Amy future photographe et Doon futur directeur artistique. En 1956, Diane quitte la société afin de suivre sa propre carrière, produisant des portraits emblématiques de l’Amérique des années 1950 et 1960. Ils se sont séparés en 1959, Allan Arbus poursuit son travail de photographe en solo pendant plusieurs années. Le couple finit par divorcer en 1969, Diane se suicidera deux ans plus tard. À cette époque Allan commence à prendre des cours de théâtre avec Mira Rostova et fait ses premiers pas au cinéma en 1961 dans «Le twist est roi» de Greg Garrison.
Allan Arbus se consacre définitivement à sa carrière de comédien à la fin des années soixante. Il s’installe en Californie et fait une apparition dans «Putney Swope» une comédie réalisée par Robert Downey Sr. en 1969. Trois ans plus tard, il retrouve le cinéaste pour le rôle principal du western «Le paradis du mexicain», une parabole sur la vie du Christ avec Luana Anders et Hervé Villechaize. En 1973, il apparaît dans un épisode de la très populaire série télévisée «M*A*S*H» où il interprète de Major Milton Freedman. Un personnage qu’il reprendra dans onze autres épisodes jusqu’en 1983 et qui va permettre à l’acteur de décrochez des rôles dans plus de 70 productions télévisées et cinématographiques. Pour le cinéma, Allan Arbus interprète notamment, un trafiquant de drogue ayant d’étranges pulsions sexuelles dans «Coffy, la panthère noire de Harlem» (1973) avec Pam Grier, un marin ivre dans «Permission d’aimer» (1973) avec Marsha Mason et Richard Dreyfuss ou une des nombreuses victimes de l’enfant diabolique dans «Damien, la malédiction II» (1977) avec William Holden et Lee Grant. Il doit principalement sa notoriété à ses multiple apparitions dans des émissions et des séries telles que «Hawaï police d’état» (1976), «Wonder woman» (1978), «Starsky et Hutch» (1979), «Quincy» (1982), «Cagney et Lacey» (1985), «La loi de Los Angeles» (1989) ou «New York police judiciaire» (1993).
En 1977, Allan Arbus s’est marié une seconde fois avec l’actrice Mariclare Costello, la mère de sa deuxième fille Ann. Après un dernier film en 1999 et une apparition dans un épisode de la série «Larry et son nombril» avec Larry David en 2000, l’acteur s’éloigne des plateaux pour vivre une retraite bien mérité auprès de Mariclare et de ses proches. Il meurt à Los Angeles le 19 avril 2013 à l’âge de 95 ans emporté par une insuffisance cardiaque.
© Pascal DONALD
1961 | Le twist est roi ( hey, let’s twist ) de Greg Garrison avec Joey Dee |
1969 | Putney Swope – de Robert Downey Sr. avec Allen Garfield |
1970 | The Christian Licorice store – de James Frowley avec Gilbert Roland |
1971 | Cisco Pike – de Bill L. Norton avec Karen Black |
1972 | Le paradis du mexicain ( Greaser’s Palace ) de Robert Downey Sr.
avec Luana Anders
The young nurses / Nightingale / Young L.A. nurses / L.A. nurses – de Clinton Himbrough avec Jeane Manson |
1973 | Coffy, la panthère noire de Harlem ( Coffy ) de Jack Hill
avec Pam Grier
Permission d’aimer ( Cinderella Liberty ) de Mark Rydell avec Marsha Mason |
1974 | La loi et la pagaille ( law and disorder ) de Ivan Passer avec Ernest Borgnine |
1976 | W.C. Fields et moi ( W.C. Fields and me ) de Arthur Hiller avec Rod Steiger |
1977 | Damien, la malédiction II ( omen II / omen II : Damien ) de Don Taylor avec William Holden |
1979 | Americathon – de Neal Israel
avec John Ritter
Le cavalier électrique ( the electric horseman ) de Sydney Pollack avec Jane Fonda The last married couple in America – de Gilbert Gates avec Natalie Wood |
1980 | La guerre des gangsters ( gangster wars ) de Richard C. Sarafian avec Michael Nouri |
1983 | Don Camillo – de Terence Hill
avec Colin Blakely
Seulement voix |
1984 | Toujours prêts / L’armée pour la paix / La volonté des cartes ( volunteers ) de Nicholas Meyer avec John Candy |
1985 | Le chemin de la gloire ( crossroads ) de Walter Hill avec Ralph Macchio |
1986 | From the hip – de Bob Clark avec Elizabeth Perkins |
1990 | Too much sun – de Robert Downey Sr. avec Howard Duff |
1993 | Josh et Sam ( Josh and S.A.M. ) de Billy Weber avec Joan Allen |
1995 | CM Liberman in love – de Christine Lahti avec Christine Lahti |
1997 | In dark places – de James C.E. Burke avec Diane Hurley |
1999 | Making contact – de Molly Smith avec Robin Curtis |