![]() 1959 L’eau à la bouche – de Jacques Doniol-Valcroze avec Bernadette Lafont, Françoise Brion & Alexandra Stewart | ![]() 1961 La bride sur le cou – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Michel Subor & Claude Brasseur | ![]() 1965 Galia – de Georges Lautner avec Mireille Darc, Venantino Venantini & Françoise Prévost | ![]() 1969 L’initiation – de Denis Héroux avec Chantal Renaud, Danielle Ouimet, Janine Sutto, Céline Lomez & Louise Turcot | ||
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Fils de commerçants d’origine landaise mais installés à Monaco, Jacques Riberolles naît en Principauté le 1er juin 1929. S’il y passe son enfance, il monte très jeune à Paris et suit les cours de René Simon, puis ceux de Maurice Escande au Conservatoire. On le classe dans les jeunes premiers. D’un physique séduisant, il n’arrive pourtant pas à se faire une grande place alors qu’il peut prétendre à une carrière plus riche. Finalement on le voit dans à peine 25 rôles sur les grands écrans!
En 1953, Jacques Riberolles apparaît à ses débuts, auprès de Robert Lamoureux, Lucia Bosé et Hélène Rémy, dans «Le village magique» de Jean-Paul Le Chanois. En 1956, il est un des jolis cœurs qui tournent autour des ravissants mannequins dans «Ce soir les jupons volent» de Dimitri Kirsanoff. Georges Lautner l’inscrit par trois fois sur ses génériques dans «Marche ou crève» (1959), «Le septième juré» (1961), où il frôle la peine capitale alors qu’il est innocent, et «Galia» (1965) aux côtés de Mireille Darc et Venantino Venantini. En 1959, il est dans le huis-clos du magnifique château d’Obiry à côté de Céret, pour «L’eau à la bouche» de Jacques Doniol Valcroze, où il est l’amoureux de Françoise Brion, le faux-frère de Alexandra Stewart et le rival de Gérard Barray, au son de la chanson de Serge Gainsbourg. L’année 1960 lui donne trois séduisantes partenaires: Andréa Parisy dans «Portrait robot» de Paul Paviot, Danielle Gaubert, dont il est le fiancé, dans «Le pavé de Paris» de Henri Decoin, et Brigitte Bardot dans «La bride sur le cou» de Roger Vadim. Jacques Demy, en 1966, lui confie le rôle de l’amant désabusé et finalement abandonné de Catherine Deneuve, en l’habillant d’une veste pourpre, couleur d’un cœur qui saigne, dans «Les demoiselles de Rochefort».
Sur les planches, Jacques Riberolles est, entres autres, distribué dans deux pièces mises en scène par Georges Vitaly au Théâtre La Bruyère: «Les Mystères de Paris» (1954) d’après Eugène Sue, et «Un cas intéressant» (1955) de Dino Buzzati. Contre l’avis du metteur en scène Pierre Dux, Jacques Riberolles est imposé par Jean-Pierre Aumont qui adapte en français la pièce anglaise «Lucy Crown» (1958), aux côtés de Edwige Feuillère et de Bernard Blier. Puis il est le partenaire de Jean-Pierre Mocky dans «Carnaval à perpétuité» de Georges Beaume. Il vient aussi sur les petits écrans et apparaît dans des épisodes des séries «La caméra explore le temps» (1958), «En votre âme et conscience» (1959), «Le tribunal de l’impossible» (1970), mais aussi dans des téléfilms de qualité comme «Le mas Théotime» (1969) de Jacques Floran, tiré du roman de Henri Bosco, ou «Les bijoux de Carina», de Philippe Ducrest, d’après l’œuvre de Pierre Latour. Par ailleurs, il prête sa voix pour conter aux enfants «Les aventures de Robinson Crusoé», en disques.
Marié une première fois à Hélène Fabre, Jacques Riberolles rencontre sa deuxième épouse, la Québécoise Chantal Renaud, sur le tournage du film canadien «L’initiation» (1969), réalisé par Denis Héroux. Le couple est réuni une nouvelle fois dans «Finalement...» (1971) de Richard Martin et finira par divorcer quelques années plus tard. En 1982, il est boulanger sous la houlette de Robert Hossein dans sa version des «Misérables». Il décède le 18 août 1982, à 53 ans seulement d’une crise cardiaque, dans un bien triste anonymat, dans son domicile parisien et repose au cimetière de Montmartre.
© Donatienne ROBY

1945 | Patrie – de Louis Daquin avec Pierre Blanchar |
1954 | Le village magique / Le village imaginaire – de Jean-Paul Le Chanois
avec Lucia Bosé
Dix-huit heures d’escale – de René Jolivet avec Jean-Pierre Aumont CM La belle journée – de Marcel Gibaud avec Sylvie Pelayo |
1956 | Ce soir les jupons volent / Princesses de Paris – de Dimitri Kirsanoff avec Sophie Desmarets |
1957 | C’est arrivé à trente-six chandelles – de Henri Diamant-Berger avec Jane Sourza |
1958 | CM Les explorateurs de Paris – de ? |
1959 | Bal de nuit – de Maurice Cloche
avec Pascale Audret
L’eau à la bouche – de Jacques Doniol-Valcroze avec Bernadette Lafont Marche ou crève – de Georges Lautner avec Juliette Mayniel |
1960 | Les magiciennes – de Serge Friedman
avec Ginette Leclerc
Portrait robot – de Paul Paviot avec Andréa Parisy Le pavé de Paris – de Henri Decoin avec Danièle Gaubert |
1961 | La bride sur le cou – de Roger Vadim
avec Brigitte Bardot
Le septième juré – de Georges Lautner avec Danièle Delorme Donnez-moi dix hommes désespérés – de Pierre Zimmer avec Pascale Audret |
1964 | Furia à Bahia pour OSS 117 – de André Hunebelle avec Mylène Demongeot |
1965 | Galia – de Georges Lautner avec Mireille Darc |
1966 | Les demoiselles de Rochefort – de Jacques Demy avec Françoise Dorléac |
1968 | La promesse / L’échelle blanche ( secret world ) de Paul Feyder & Robert Freeman avec Jacqueline Bisset |
1969 | L’initiation / La joie de l’amour – de Denis Héroux avec Chantal Renaud |
1970 | L’amour humain / L’amour d’une nonne / Les défroqués – de Denis Héroux
avec Louise Marleau
Finalement... – de Richard Martin avec Monique Mercure |
1982 | Les misérables – de Robert Hossein avec Lino Ventura |