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Pauline Frederick



Date et Lieu de naissance : 12 août 1883 (Boston, Massachussetts, USA)
Date et Lieu de décès : 19 septembre 1938 (Beverly Hills, Californie, USA)
Nom Réel : Pauline Beatrice Libbey

ACTRICE
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1917 Pauvre cœur (sleeping fires) de Hugh Ford avec Maurice Steuart, Joseph W. Smiley & Thomas Meighan
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1919 L’affaire Paliser (the Paliser case) de William Parke avec Alan Roscoe, James Neill & Alec B. Francis
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1924 La femme de quarante ans (smouldering fires) de Clarence Brown avec Malcolm McGregor & Laura La Plante
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1937 Le serment de monsieur Moto (thank you, Mr. Moto) de Norman Foster avec Peter Lorre & John Carradine

C’est le 12 août 1882, que Pauline Beatrice Libbey naît à Boston au Massachusetts. Elle est la fille unique de Richard et Loretta Libbey. Son père est chef de chantier pour la compagnie de chemins de fer «Old Colony Railroad» et de son épouse Loretta. Ses parents se séparent lorsqu’elle est encore enfant, elle est élevée par une mère dominatrice qui toute sa vie restera très proche de sa fille. Dotée d’une voix de soprano, elle étudie le théâtre, le chant et la danse à la «Finishing School» de Miss Blanchard à Boston, où elle obtient son diplôme. Son père décourage ses ambitions d’actrice et finit par la déshériter, en réaction, elle renie son nom est adopte celui de Pauline Frederick en 1908. À 17 ans, elle débute sur scène. Après plusieurs petits rôles, elle est découverte par l’illustrateur Harrison Ficher qui la prend en main. Elle joue dans toutes les principales salles de Broadway. Lors de la naissance du cinéma, Pauline est à l’apogée de sa carrière théâtrale et ce n’est qu’une question de temps avant que les magnats du cinéma la courtise.

Avec sa beauté exceptionnelle, ses grands yeux bleus qui dominent son visage, Pauline Frederick débute à l’écran tardivement, à la trentaine passée, mais sa réputation est un atout suffisant pour être sollicitée par différents studios de cinéma. En 1915, elle est recrutée par le studio de cinéma Famous Players, elle apparaît dans «La ville éternelle» de Hugh Ford, un drame religieux tourné à Rome et à Londres. Durant les années 10 et 20, elle met son talent de tragédienne au profit de films ambitieux. Son parcours est couronné de critiques favorables et d’un public qui la trouve admirable en héroïne vertueuse, en femme glamour et fatales, en épouse incomprise ou encore en jeune fille déchue comme dans «Audrey» (1916) de Robert G. Vignola, où orpheline, elle devient pupille d’un homme riche avant d’être livrée à un couple qui s’approprie l’argent qui lui est destiné. Dans «The moment before» (1916), elle se vieillit pour interpréter une femme qui, sur son lit de mort, se souvient de la route sinueuse par laquelle elle a été transformée de gitane en duchesse. Dans le mélodrame «La Tosca» (1918) de Edward José, pour sauver la vie de son amant, elle accepte les avances du chef de la police, mais lors de leur première étreinte elle le poignarde, constatant que son amant a bel et bien été abattu, elle met fin a ses jours en se jetant par dessus le parapet de la prison. Emile Chautard montre son visage rempli d’émotions et de douleurs dans «Out of the shadow» (1919), où, mariée à une brute alcoolique, elle se lie d’amitié avec le pianiste Severino qui va tué son mari, mais c’est elle qui est soupçonnée, sous pression Severino avoue. Dans «L’esclave de la vanité» (1920) de Henry Otto, prisonnière de son orgueil, elle épouse son amant et perd la fortune de son mari, elle finit par se remarier avec un banquier riche qu’elle méprise. Elle aborde le cinéma parlant avec un rôle grave dans «La flamme sacrée» (1929) de Archie Mayo, elle tue son fils invalide, afin qu’il ne sache jamais la trahison de son épouse avec son frère. En 1937, elle termine sa carrière avec «Le serment de monsieur Moto» de Norman Foster, où elle campe une matriarche méprisante mais courageuse.

Pauline Frederick reste une des stars les plus brillantes du cinéma muet, bien que sa carrière soit exemplaire, sa vie privée est assez chaotique. Elle se marie cinq fois, notamment en seconde noce avec Willard Mack de 1917 à 1919, un alcoolique violent et un toxicomane qui la maltraite régulièrement. Elle se marie une dernière fois en janvier 1934, avec Joseph A. Marmon, colonel de l’armée, qui la laisse veuve en décembre la même année. Asthmatique, l’actrice s’éteint le 19 septembre 1938, à l’age de 55 ans.

© Gary RICHARDSON

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1915La ville éternelle ( the eternal city ) de Hugh Ford & Edwin S. Porter avec Thomas Holding
Sold – de Hugh Ford & Edwin S. Porter avec Russell Bassett
Zaza – de Hugh Ford & Edwin S. Porter avec Mark Smith
Bella Donna – de Hugh Ford & Edwin S. Porter avec Julian L’Estrange
Lydia Gilmore – de Hugh Ford & Edwin S. Porter avec Vincent Serrano
The spider – de Robert G. Vignola avec Frank Losee
1916Audrey – de Robert G. Vignola avec Charles Waldron
The moment before – de Robert G. Vignola avec Jack W. Johnston
The world’s great snare – de Joseph Kaufman avec Irving Cummings
The woman in the case – de Hugh Ford avec Alan Hale
Ashes of embers – de Edward José & Joseph Kaufman avec Earle Foxe
Nanette of the wilds – de Joseph Kaufman avec Willard Mack
Le marché aux esclaves ( the slave market / the slave island ) de Hugh Ford avec Thomas Meighan
1917Sapho – de Hugh Ford avec Pedro de Cordoba
Pauvre cœur ( sleeping fires ) de Hugh Ford avec Maurice Steuart
Her better self – de Robert G. Vignola avec Thomas Meighan
The love that lives – de Robert G. Vignola avec Pat O’Malley
Double crossed – de Robert G. Vignola avec Crauford Kent
Le droit chemin ( the hungry heart ) de Robert G. Vignola avec Howard Hall
Mrs. Dane’s defense – de Hugh Ford avec Leslie Austin
Madame Jealousy – de Robert G. Vignola avec Thomas Meighan
1918La Tosca – de Edward José avec Jules Raucourt
Resurrection – de Edward José avec Robert Elliott
Her final reckoning – de Emile Chautard avec John Miltern
Fedora – de Edward José avec Alfred Hickman
A daughter of the Old South – de Emile Chautard avec Rex McDougall
Out of the shadow – de Emile Chautard avec Ronald Byram
The woman on the index – de Hobart Henley avec Wyndham Standing
Paid in full – de Emile Chautard avec Robert Cain
CM Stake Uncle Sam to play your hand – de ? avec Hobart Henley
CM United States Fourth Liberty Loan Drive – de Frank Lloyd avec Mabel Normand
    Seulement apparition
1919One week of life – de Hobart Henley avec Thomas Holding
The fear woman – de J.A. Barry avec Milton Sills
The peace of Roaring River – de Hobart Henley & Victor Schertzinger avec Hardee Kirkland
Bonds of love – de Reginald Barker avec Charles Clary
Le portrait de Mrs. Bunning ( the loves of Letty ) de Frank Lloyd avec John Bowers
L’affaire Paliser ( the Paliser case ) de William Parke avec Alan Roscoe
1920L’appartement n°13 ( the woman in room thirteen ) de Frank Lloyd avec Richard Tucker
La femme X ( madame X ) de Frank Lloyd avec William Courtleigh
A slave of vanity – de Henry Otto avec Arthur Hoyt
The mistress of Shenstone – de Henry King avec Roy Stewart
CM Screen snapshots, series 1, No. 9 – de ? avec Marshall Neilan
    Seulement apparition
1921Roads of destiny – de Frank Lloyd avec John Bowers
Une mère ( salvage ) de Henry King avec Ralph Lewis
The sting of the lash – de Henry King avec Lionel Belmore
The lure of Jade – de Colin Campbell avec Arthur Rankin
Two kinds of women – de Colin Campbell avec Tom Santschi
1922The glory of Clementina – de Emile Chautard avec Edward Martindel
1923Le cœur a beau mentir ( let not man put asunder ) de J. Stuart Blackton avec Clifton Webb
1924Duel de femmes ( married flirts ) de Robert G. Vignola avec Conrad Nagel
Trois femmes ( three women ) de Ernst Lubitsch avec Lew Cody
La femme de quarante ans ( smouldering fires ) de Clarence Brown avec Malcolm McGregor
1926Her honor, the governor / The second Mrs. Fenway – de Chet Withey avec Boris Karloff
Devil’s Island – de Frank O’Connor avec George J. Lewis
Josselyn’s wife – Richard Thorpe avec Holmes Herbert
1927The nest – de William Nigh avec Wilfred Lucas
Mumsie – de Herbert Wilcox avec Herbert Marshall
1928En cours d’assises ( on trial ) de Archie Mayo avec Bert Lytell
1929Evidence – de John G. Adolfi avec Conway Tearle
The sacred flame – de Archie Mayo avec Conrad Nagel
1930This modern age – de Nick Grinde avec Neil Hamilton
1931Wayward – de Edward Sloman avec Richard Arlen
1932Le fantôme de Crestwood ( the phantom of Crestwood ) de J. Walter Ruben avec Ricardo Cortez
Self defense – de Phil Rosen avec Theodore von Eltz
1933Social register – de Marshall Neilan avec Alexander Kirkland
1935My marriage – de George Archainbaud avec Kent Taylor
1936Ramona – de Henry King avec Don Ameche
1937Le serment de monsieur Moto ( thank you, Mr. Moto ) de Norman Foster avec Peter Lorre
Fiche créée le 13 février 2010 | Modifiée le 25 octobre 2020 | Cette fiche a été vue 13352 fois
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