1914 Embrasse-moi idiot (a fool there was) de Frank Powell avec Theda Bara, Frank Powell, Runa Hodges & Edward José | 1920 Held in trust – de John Ince avec Darrell Foss, Walter Long, John Elliott, Lawrence Grant & G. Burnell Manly | 1921 The last card – de Bayard Veiller avec Alan Roscoe, Stanley Goethals, Frank Elliott, Dana Rodd & Irene Rich | 1926 The city – de Roy William Neill avec Nancy Nash, Robert Frazer, George Irving, Lillian Elliott & Walter McGrail | ||
Benjamine d’une fratrie de cinq enfants, May Allison est la fille du docteur John Simon Allison et son épouse Nannie Virginia (née Wise), femme au foyer. Elle est née le 14 juin 1890 à Rising Fawn en Géorgie, au Etats-Unis. Elle a huit ans quand la famille déménage à Birmingham en Alabama, où elle fait sa scolarité, elle intègre ensuite le Centenary Female College, à Cleveland Tennessee, où l’occasion lui est donnée de faire du théâtre amateur. Après le décès de son père, confronté à la nécessité de subvenir à ses propres besoins, elle part à New York, et trouve un engagement à Broadway. Elle monte sur les planches dès 1914 avant de s’établir à Hollywood aux temps du cinéma muet.
C’est Frank Powell qui repère cette belle blonde aux yeux violets. Il lui offre un petit rôle dans «Embrasse-moi idiot» (1914) avec Theda Bara en tête d’affiche. Puis, Allan Dwan la choisie pour jouer le rôle principal, aux côtés de Harold Lockwood, dans «David Harum» (1914), une comédie romantique au succès retentissant. Tout aussi blond qu’elle, Harold Lockwood et la frêle May Allison rayonnante de fraîcheur, débutent une fructueuse collaboration cinématographique d’une vingtaine de petits films, de beaux succès populaires qui trouvent un public conquit, attaché à ces deux jeunes acteurs. En 1915 le couple tourne sous la direction de Tom Ricketts dans, entre autres, «The secretary of frivolous affairs» où elle est embarquée dans une affaire de vol de bijoux, kidnappée elle est sauvée par Harold; dans «The buzzard’s shadow» elle campe une veuve avec une petite fille, qui fait la lessive et la cuisine pour les soldats, le Sgt. Barnes tombe amoureux d’elle. Toujours avec la même complicité, ils poursuivent leur aventure avec des comédies dramatiques comme «Le pirate du Saint-Laurent» de Henry Otto et «L’île Pidgin» de Fred J. Balshofer tous deux en 1916; «The hidden children» (1917) de Oscar Apfel. On les voit une dernière fois dans «L’enlèvement de Miss Maud» de Henry Otto sorti en 1919, où elle est kidnappée par un gang et se retrouve sur une île isolée où elle rencontre Spear autrefois lié au gang.
Mais ce partenariat s’arrête lorsque Harold Lockwood décède prématurément de la grippe espagnole en octobre 1918. Très affectée par la disparition de son ami, May Allison tourne encore une vingtaine de films mais ne retrouve plus la même aura qu’a ses débuts. Nous pouvons néanmoins citer: «The broad road» (1923) de Edmund Mortimer, où elle est l’enjeu de deux bucherons amoureux d’elle Richard Travers et Ben Hendricks Jr; dans «Flapper wives» (1923) de Justin H. McCloskey, elle campe une jeune divorcée qui défend la position d’un recteur évincé de son église par les sacristains. Elle termine sa carrière en 1926 avec «The Telephone Girl» de Herbert Brenon avec Madge Bellamy et Warner Baxter.
En 1920, elle épouse l’écrivain et acteur Robert Ellis, le couple divorce en 1923. En 1926, elle convole avec le rédacteur en chef de «Photoplay» James R. Quirk, et apparaît périodiquement en couverture du magazine, une union qui se termine au décès de James en 1932. Un troisième mariage avec Carl Norton Osborne, qui a duré une quarantaine d’années jusqu’à la disparition de Carl en 1982. Après son retrait de la vie public, elle profite de sa maison de vacances à Tucker’s Town, dans l’archipel des Bermudes. May Allison décède d’une insuffisance respiratoire à Bratenahl, dans l’Ohio, le 27 mars 1989, à l’âge de 98 ans.
© Gary RICHARDSON
1914 | Embrasse-moi idiot ( a fool there was ) de Frank Powell
avec Theda Bara
David Harum – de Allan Dwan avec William H. Crane |
1915 | The governor’s lady – de George Melford
avec Theodore Roberts
CM The secretary of frivolous affairs – de Tom Ricketts avec Harold Lockwood CM The great question – de Tom Ricketts avec Harry von Meter CM The house of a thousand scandals / The house of scandals – de Tom Ricketts avec William Ehfe CM Pardoned – de Tom Ricketts avec Charles Bartlett CM The end of the road / A web of intrigue – de Tom Ricketts avec William A. Carroll CM The buzzard’s shadow – de Tom Ricketts avec William Stowell CM The tragic circle – de Tom Ricketts avec Harold Lockwood CM The other side of the door – de Tom Ricketts avec Dick La Reno CM The secret wire – de Tom Ricketts avec William Stowell CM The gamble – de Tom Ricketts avec Harold Lockwood CM The man in the sombrero – de Tom Ricketts avec Harry von Meter CM The broken cross – de Tom Ricketts avec Qeenie Rosson CM Lillo of the Sulu Seas – de Tom Ricketts avec Perry Banks CM Life’s blind alley – de Tom Ricketts avec Nell Franzen |
1916 | The come-back / The come back – de Fred J. Balshofer
avec George Henry
The masked rider – de Fred J. Balshofer avec Harold Lockwood Le pirate du Saint-Laurent ( the river of romance ) de Henry Otto avec Lee Walker Monsieur 44 ( mister 44 ) de Henry Otto avec Lester Cuneo Big tremaine – de Henry Otto avec Harold Lockwood L’île Pidgin ( Pidgin Island ) de Fred J. Balshofer avec Fred L. Wilson Le coureur de dot ( the promise ) de Jay Hunt avec Paul Willis |
1917 | The hidden children – de Oscar Apfel
avec Henry Hebert
Une infamie ( social hypocrites ) de Albert Capellani avec Henry Kolker |
1918 | The winning of Beatrice – de Harry L. Franklin
avec Hale Hamilton
A successful adventure – de Harry L. Franklin avec Frank Currier The return of Mary – de Wilfred Lucas avec Clarence Burton The testing of Mildred Vane – de Wilfred Lucas avec Danell Foss Her inspiration – de Robert Thornby avec Herbert Heyes Jeune fille à louer ( in for thirty days ) de Webster Cullison avec Robert Ellis La lumière du monde ( Peggy does her darndest ) de George D. Baker avec Richard Rosson |
1919 | L’enlèvement de Miss Maud ( the island of intrigue ) de Henry Otto
avec Jack Mower
Illusions de jeunesse / La nouvelle adepte ( castles in the air ) de George D. Baker avec Irene Rich L’affaire Buckley ( almost married / his father’s wife ) de Charles Swickard avec Sam Hardy Un cœur fidèle ( the uplifters / free ) de Herbert Blaché avec Pell Trenton Fair and warmer – de Henry Otto avec Eugene Pallette Vive la liberté ( the walk-offs ) de Herbert Blaché avec Emory Johnson |
1920 | The cheater – de Henry Otto
avec Rudolph Valentino
Held in trust – de John Ince avec Walter Long Are all men alike ? – de Phil Rosen avec Wallace MacDonald The marriage of William Ash – de Edward Sloman avec Frank Elliott Extravagance – de Phil Rosen avec Theodore von Eltz |
1921 | The last card – de Bayard Veiller
avec Alan Roscoe
Big game – de Dallas M. Fitzgerald avec Forrest Stanley CM Screen snapshots, series 2, No. 1-F – de ? avec Roscoe Fatty Arbuckle Seulement apparition |
1922 | The woman who fooled herself – de Charles Logue
avec Frank Currier
CM Screen snapshots, series 2, No. 22-F – de ? avec Charles Chaplin Seulement apparition |
1923 | The broad road – de Edmund Mortimer
avec Richard Travers
Flapper wives / Perilous love – de Justin H. McCloskey & Jane Murfin avec Edward Everett Horton |
1924 | Youth for sale / Youth to sell – de Christy Cabanne
avec Richard Bennett
I want my man – de Lambert Hillyer avec Milton Sills |
1925 | Wreckage – de Scott R. Dunlap
avec John Miljan
The greater glory – de Curt Rehfeld avec Jean Hersholt |
1926 | Gueules noires ( men of steel ) de George Archainbaud
avec Victor McLaglen
Mismates – de Charles Brabin avec Warner Baxter The city – de Roy William Neill avec Robert Frazer One increasing purpose – de Harry Beaumont avec Edmund Lowe Her indiscretion – de Kenneth O’Hara avec Mahlon Hamilton The telephone girl – de Herbert Brenon avec Holbrook Blinn |