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Blanquita Amaro



Date et Lieu de naissance : 30 juin 1923 (San Antonio de los Baños, Cuba)
Date et Lieu de décès : 17 mars de 2007 (Miami, Floride, USA)
Nom Réel : Blanquita Amaro

ACTRICE
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1950 El seductor – de Luis Bayón Herrera avec Carlos Bellucci, Cristina Berys, Roberto Blanco & Paul Ellis
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1951 Una cubana en España – de Luis Bayón Herrera avec Mario Cabré, Marujita Díaz, José Isbert & Rafael Bardem
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1953 La belle sauvage (Bella, la salvaje) de Raúl Medina avec Roberto Rey, Silvia Morgan & Luis Arroyo
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1954 Casada y señorita – de Carlos Rinaldi avec Pedro Quartucci, Vicente Rubino, Tato Bores & Irma Gabriel

Blanquita Amaro naît le 30 juin 1923 à San Antonio de los Baños, municipalité située à l’intérieur des terres, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de La Havane. À dix ans elle participe à son premier concours de chant dans un théâtre de la capitale cubaine et commence à gagner sa vie en jouant des pièces et des opérettes dans des théâtres ambulants. Elle travaille ensuite dans les cabarets de son île natale.

Blanquita Amaro tourne son premier film en 1939, «Estampas habaneras» avec Alberto Garrido. Dans ce mélodrame réalisé par le Mexicain Jaime Salvador et financé par la société de production cubaine PECUSA (Películas Cubanas S.A.), Blanquita joue l’héroïne, Caridad Valdès, restée face à l’adversité tandis que son fiancé a du s’enfuir au Mexique après avoir tué un ivrogne dans une taverne. L’année suivante, elle est aux côtés de Ramiro Gómez Kemp, dans «Prófugos» de son compatriote Ernesto Caparrós qui a réalisé trois ans plus tôt le premier film parlant cubain. La jeune femme incarne une aviatrice choyée par la vie qui se retrouve isolée sur un îlot où elle rencontre un prisonnier évadé. Les deux protagonistes vont devoir faire tomber les préjugés qui les séparent. Mais, malgré ses débuts prometteurs d’actrice dramatique, Blanquita Amaro doit retrouver les rumbas endiablées de ses revues alors que la compagnie cinématographique «Pecusa» faute de moyens financiers suffisants fait faillite.

Blanquita Amaro revient au cinéma à partir de 1944, mais pour interpréter des rôles de chanteuse et danseuse. Elle tourne ainsi au Mexique: «Hotel de verano» (1944) de René Cardona; «Escándalo de estrellas» (1944) de Ismael Rodríguez, avec Pedro Infante; puis «Bésame mucho» (1945) de Eduardo Ugarte, dont l’histoire se déroule essentiellement dans un cabaret où l’on entend la chanson du même nom, récemment écrite par la Mexicaine Consuelo Velázquez. Blanquita retrouve son île, en 1945, pour le film au budget mexicano-cubain «Embrujo antillano» de l’Hispano-cubain Juan Orol, puis «Rincón criollo» (1950), avec encore des musiques typiques. Elle entreprend également une carrière internationale de meneuse de revues, tout en tenant quelques premiers rôles dans des coproductions espagnoles: «Una Cubana en España» (1951), filmée à Tétouan, au Maroc espagnol, avec José Isbert et «La belle sauvage» (1953), réalisée par Raúl Medina en Guinée espagnole, avec Luis Arroyo. Mais elle apparaît surtout dans des films argentins comme «Noche en el Ta-Ba-Rín» (1949) de Luis César Amadori; «El seductor» (1950) de Luis José Bayón Herrera, avec Luis Sandrini et «Mi viudo y yo» (1954) de Enrique Cahen Salaberry, avec Alberto Closas.

À partir du milieu des années cinquante, Blanquita Amaro ne se consacre plus qu’à sa carrière musicale soutenue par Orlando Villegas, son mari et impresario. À la prise de pouvoir de Fidel Castro (1959), le couple (et leur petite fille Ydania) part pour le Panama où il anime pendant dix ans des émissions télévisées avant de gagner Miami aux Etats-Unis. Dans la capitale de l’émigration cubaine anti-castriste, Blanquita poursuit ses activités télévisées et radiophoniques sur des chaînes plus particulièrement hispanophones. Elle présente un spectacle musical «Cuba canta y baila» et remonte sur les planches pour des pièces et des comédies musicales, jusque dans les années 90. Cette dynamique artiste cubaine, surnommée la Reine de la Rumba, mais elle était bien plus que cela, disparaît le 15 mars 2007.

© Caroline HANOTTE

copyright
1939Estampas habaneras – de Jaime Salvador avec Alberto Garrido
1940Prófugos – de Ernesto Caparrós avec Julio Gallo
1944Hotel de verano – de René Cardona avec Pedro Elviro
Escándalo de estrellas / Sopa de estrellas / El triunfal escándalo de las estrellas – de Ismael Rodríguez avec Pedro Infante
1945Bésame mucho – de Eduardo Ugarte avec Jorge Reyes
Embrujo antillano – de Juan Orol avec Carlos Badías
1948Ciudado con las imitationes – de Luis Bayón Herrera avec Rafael Carret
1949Una noche en el Ta-Ba-Rín – de Luis César Amadori avec Pepe Iglesias
1950El seductor – de Luis Bayón Herrera avec Carlos Bellucci
Rincón criollo – de Raúl Medina avec Celia Cruz
Buenos Aires a la vista – de Luis Bayón Herrera avec Miguel Dante
1951A La Habana me voy – de Luis Bayón Herrera avec Juan Lado
Una cubana en España – de Luis Bayón Herrera avec Rafael Bardem
Locuras, tiros y mambos – de Leo Fleider avec Rafael Carret
1952Bárbara atómica – de Julio Saraceni avec Juan Carlos Thorry
1953La belle sauvage ( Bella, la salvaje ) de Raúl Medina avec Luis Arroyo
1954Mi viudo y yo – de Enrique Cahen Salaberry avec Guillermo Battaglia
Casada y señorita – de Carlos Rinaldi avec Pedro Quartucci
Fiche créée le 8 avril 2007 | Modifiée le 12 septembre 2013 | Cette fiche a été vue 14510 fois
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