1962 La grande évasion (the great escape) de John Sturges avec James Garner & Richard Attenborough | 1965 Nevada Smith – de Henry Hathaway avec Karl Malden, Brian Keith, Arthur Kennedy & Suzanne Pleshette | 1968 Bullitt – de Peter Yates avec Jacqueline Bisset, Robert Vaughn, Don Gordon, Norman Fell & Robert Duvall | 1973 Papillon – de Franklin J. Schaffner avec Dustin Hoffman, George Coulouris & Victor Jory | ||
Terrence Stephen McQueen voit le jour le 24 mars 1930, à Beech Grove, une petite ville de l’Indiana, au nord-est des Etats-Unis, non loin des grands lacs. Il passe son enfance en Californie, à Los Angeles. Mais très tôt livré à lui-même, il fréquente des bandes de voyous et fait des séjours en maisons de correction. Malgré son jeune passé difficile, il réussit à obtenir un engagement de trois ans dans la marine de guerre nord-américaine qui arrive à canaliser son trop plein d’énergie d’adolescent rebelle et lui permet de parcourir le monde.
Au début des années cinquante, rendu à la vie civile, Steve McQueen s’installe à New York où il pratique plusieurs petits métiers. Parallèlement, il suit les cours de comédie de Sanford Meisner et apparaît dans quelques petites productions théâtrales. Lee Strasberg l’accepte à l’Actor Studio en 1955 et il débute à Broadway dans «A hatful of rain» aux côtés de Ben Gazzara. En 1956, devenu un jeune premier très en vue, il apparaît pour la première fois au cinéma, aux côtés de Paul Newman, dans «Marqué par la haine». Cette même année, il épouse une jeune actrice Neile Adams qui lui donnera une fille Terry (1959-1998) et un garçon Chad né en 1960. C’est l’époque où après seulement quelques épisodes, Steve McQueen «explose» avec un feuilleton qui va être diffusé dans le monde entier alors que la télévision est encore en noir et blanc: «Au nom de la loi». Il y incarne Josh Randall, un bientôt très populaire chasseur de prime au sourire rare mais ravageur et au fusil à canon scié.
Dans les années soixante, Steve McQueen gagne ses galons de star du grand écran dans deux réalisations de John Sturges «Les sept mercenaires» (1960) avec Yul Brynner et sa bande qui vient au secours d’un village mexicain terrorisé par des «desperados» menés par le cruel Calvera interprété par Eli Wallach et «La grande évasion» (1962) avec James Garner, film qui lui permet de recevoir le prix du meilleur acteur au Festival du cinéma de Moscou. Il confirme son talent dans: «Nevada Smith» (1965) de Henry Hathaway, «La canonnière du Yang Tsé» (1966) de Robert Wise (avec en prime une nomination à l’Oscar), «L’affaire Thomas Crown» (1967) de Norman Jewison et «Bullitt» (1968) de Peter Yates. Toutes ses productions sont des triomphes et Steve s’impose en vedette planétaire. La décennie suivante, Steve McQueen connaît l’échec avec «Le Mans» (1970) de Lee H. Katzin et «Junior Bonner» (1971) de Sam Peckinpah. Récemment divorcé, il renoue avec le succès grâce au film «Le guet-apens» (1972) qu’il joue avec sa nouvelle épouse Ali MacGraw et à «Papillon» surnom d’un bagnard français qu’il interprète aux côtés de Dustin Hoffman. Mais les contraintes des tournages et des maisons de productions lassent l’acteur épris de liberté, il décide alors de freiner sa carrière pour profiter de la vie. En 1976, il apparaît grossi et barbu dans l’adaptation d’Ibsen «Un ennemi du peuple» avec Bibi Andersson. En 1979, Il tourne ses deux derniers films: «Tom Horn» avec Linda Evans et «Le chasseur» où il retrouve Eli Wallach.
Remarié à Barbara Minty en janvier 1980, atteint d’un cancer du poumon depuis plusieurs années, Steve McQueen, tente un dernier traitement dans une clinique expérimentale de Juárez au Mexique. Il y meurt le 7 novembre 1980 d’une crise cardiaque pendant une opération. Selon ses dernières volontés, ses cendres ont été dispersées dans l’Océan Pacifique.
© Philippe PELLETIER
1956 | Marqué par la haine ( somebody up there likes me ) de Robert Wise avec Paul Newman |
1958 | Hold-up en 120 secondes ( the great St. Louis Bank robbery / the St. Louis Bank robbery ) de
John Stix & Charles Guggenheim
avec David Clarke
Racket sur New York ( never love a stranger ) de Robert Stevens avec R.G. Armstrong |
1959 | Danger planétaire ( the blob ) de Irwin S. Yeaworth Jr.
avec Aneta Corseault
La proie des vautours ( never so few / campaign Burma ) de John Sturges avec Gina Lollobrigida |
1960 | Les sept mercenaires ( the magnificent seven ) de John Sturges
avec Yul Brynner
Branle-bas au casino ( the honeymoon machine ) de Richard Thorpe avec Paula Prentiss |
1961 | L’enfer est pour les héros ( hell is for heroes ) de Don Siegel
avec James Coburn
L’homme qui aimait la guerre ( the war lover ) de Philip Leacock avec Robert Wagner |
1962 | La grande évasion ( the great escape ) de John Sturges
avec Richard Attenborough
Prix du meilleur acteur au festival international du cinéma de Moscou, URSS Une certaine rencontre ( love with the proper stranger ) de Robert Mulligan avec Natalie Wood |
1963 | La dernière bagarre ( soldier in the rain ) de Ralph Nelson avec Tuesday Weld |
1964 | Le sillage de la violence / La rage au corps ( baby the rain must fall ) de Robert Mulligan avec Lee Remick |
1965 | Le kid de Cincinnati ( the Cincinnati kid ) de Norman Jewison
avec Edward G. Robinson
Nevada Smith – de Henry Hathaway avec Karl Malden |
1966 | La canonnière du Yang Tsé ( the sand pebbles ) de Robert Wise avec Candice Bergen |
1967 | L’affaire Thomas Crown ( the Thomas Crown affair / the Crown caper / Thomas Crown and
company ) de Norman Jewison
avec Faye Dunaway
CM Think twentieth – de Richard Fleischer avec Julie Andrews Seulement apparition |
1968 | Bullitt – de Peter Yates
avec Jacqueline Bisset
DO Bullitt : Steve McQueen’s commitment to reality – de Ronald Saland avec Jacqueline Bisset Seulement apparition Reivers ( the Reivers / yellow Winton flyer ) de Mark Rydell avec Diane Ladd |
1970 | Le Mans – de Lee H. Katzin avec Elga Andersen |
1971 | Challenge 1 ( on any Sunday ) de Bruce Brown
avec Malcolm Smith
Junior Bonner, le dernier bagarreur ( Junior Bonner) de Sam Peckinpah avec Robert Preston |
1972 | Le guet-apens ( the getaway ) de Sam Peckinpah avec Ali MacGraw |
1973 | Papillon – de Franklin J. Schaffner
avec Dustin Hoffman
CM The magnificent rebel – de Ed Apfel & Lawrence Tetenbaum avec Henri Charrière Seulement apparition DO Life and legend of Bruce Lee / Bruce Lee: The man and the legend – de Wu Shih avec James Coburn Seulement apparition |
1974 | La tour infernale ( the towering inferno ) de John Guillermin avec Jennifer Jones |
1976 | Un ennemi du peuple ( an enemy of the people ) de George Schaefer
avec Bibi Andersson
+ producteur exécutif |
1977 | DO Bruce Lee, the legend – de Leonard Ho
avec Chuck Norris
Seulement apparition |
1979 | Tom Horn… Sa véritable histoire ( Tom Horn ) de William Wiard
avec Linda Evans
+ producteur exécutif Le chasseur ( the hunter ) de Buzz Kulik avec Eli Wallach |
AUTRES PRIX : | |
Golden Globe de l’acteur de cinéma favori dans le monde aux Golden Globes, USA ( 1967 ) Prix de la star masculine la plus populaire par les Photoplay Awards, USA ( 1968 ) Golden Globe de l’acteur de cinéma favori dans le monde aux Golden Globes, USA ( 1970 ) |