1963 Les rois du soleil (kings of the sun) de Jack Lee Thompson avec Yul Brynner, George Chakiris & Brad Dexter | 1979 Alerte dans le cosmos (the shape of things to come) de George McCowan avec Carol Lynley & Jack Palance | 1979 L’enfant du diable (the changeling) de Peter Medak avec George C. Scott, Trish Van Devere & Melvyn Douglas | 1995 Memory run – de Allan A. Goldstein avec Karen Duffy, Saul Rubinek, Matt McCoy & Lynne Cormack | ||
Né le 10 juin 1918, dans une famille Cockney du quartier londonien de Shoreditch, Barry Morse, dont le père est un modeste commerçant, quitte l’école à 15 ans pour travailler comme garçon de courses. Passionné par le théâtre, il obtient une bourse et s’inscrit à l’Académie royale des arts dramatiques de Londres. Il joue dans «Androclès et le Lion» et rencontre George Bernard Shaw, un des mécènes de la RADA. Son diplôme en poche, il interprète avec succès diverses représentations dans les théâtres du West End. Par la suite, il devient membre de la compagnie du théâtre de Peterborough, où il acquiert une solide expérience théâtrale et de bonnes critiques. On lui attribut plus de 200 rôles avec cette troupe.
En 1942, Basil Dearden le sollicite pour un premier rôle au cinéma dans la comédie d’espionnage «The goose steps out», il joue un jeune étudiant espion à l’humour tordu pendant la guerre. En 1946, dans la comédie légère «Cet homme est à moi» de Marcel Varnel, une famille britannique accueille pour les fêtes de Noël un soldat canadien, Barry Morse, pour le plus grand plaisir des deux filles célibataires interprétées par Glynis Johns et Nova Pilbeam. En 1947, il tourne son dernier film britannique «La fille maudite» de Lance Comfort. 4 ans plus tard, il s’installe au Canada. Il travaille pour la radio, pour la chaine télévisée CBC et s’occupe du festival de théâtre dédié à l’œuvre de George Bernard Shaw, avec lequel il a sympathisé lors de son passage à la RADA, son action aboutie, en 1966, à sa nomination au poste de directeur artistique du Festival de théâtre Shaw, à Niagara-on-the-Lake dans l’Ontario.
De retour sur le grand écran au début des années 60, il partage l’affiche avec Yul Brynner et George Chakiris dans un drame historique «Les rois du soleil» (1963) de Jack Lee Thompson, il y est le prêtre maya Ah Zok. Entre 1963 et 1967, il atteint l’apogée de sa carrière avec la série télévisée américaine «Le fugitif», créée par Roy Huggins. Il incarne le lieutenant Philip Gerard, officier de police entêté et tenace traquant sans relâche le docteur Richard Kimble, David Janssen, accusé à tort du meurtre de sa femme et qui fuit la police afin de retrouver le véritable assassin. Une série de 120 épisodes de 50 minutes, diffusée sur le réseau ABC et en France dès 1967. Il revient sur le grand écran avec un rôle sombre dans «The téléphone book» (1971) de Nelson Lyon, où il incarne une star du porno vieillissant. Roy Ward Baker l’enferme dans un hôpital psychiatrique pour son film d’horreur «Les mystères d’Asylum» (1972). C’est encore la télévison qui lui apporte le succès avec «Cosmos 1999», une série de science-fiction de 48 épisodes de 1975 à 1979. Il campe le professeur Victor Bergman, conseiller du Commandant Koenig, interprété par Martin Landau. Dans l’atmosphère angoissante d’une maison hantée, il tient un rôle secondaire, celui du docteur Pemberton, dans le film d’épouvante canadien «L’enfant du diable» (1980) de Peter Medak.
Barry Morse laisse son empreinte dans la comédie émouvante «Al lupo, al lupo» (1992) de Carlo Verdone, où trois enfants très différents, avec un passé de jalousie et de querelles, recherchent leur père, Barry Morse, mais sa disparition soudaine force ses enfants à unir leurs forces et à se retrouver. Barry Morse s’éteint dans une clinique de Londres, après une brève maladie, à l’âge de 89 ans le 2 février 2008. Il fut souvent cantonné des rôles de caractère, mais laisse l’image d’un acteur attachant et talentueux.
© Gary RICHARDSON
1942 | Le pas de l’oie / Au pas de l’oie / V comme victoire ( the goose steps out ) de Basil Dearden
& Will Hay avec Will Hay
Le rocher du tonnerre ( thunder rock ) de Roy Boulting avec Michael Redgrave When we are married – de Lance Comfort avec Raymond Huntley |
1943 | Schweik’s new adventures / It started at midnight – de Carl Lamac
avec Richard Attenborough
Le muet a parlé ( the dummy talks ) de Oswald Mitchell avec Claude Hulbert CM There’s a future in it – de Leslie Fenton avec Ann Dvorak |
1945 | Late at night – de Michael C. Chorlton avec Daphne Day |
1946 | Cet homme est à moi ( this man is mine ) de Marcel Varnel avec Glynis Johns |
1947 | Mrs. Fitzherbert ( princess Fitz / a court secret ) de Montgomery Tully
avec Joyce Howard
La fille maudite ( daughter of darkness ) de Lance Comfort avec Anne Crawford |
1950 | No trace – de John Gilling avec Dinah Sheridan |
1952 | TV Noises in the nursery – de Barry Morse avec Melanie Morse MacQuarrie |
1958 | TV Folio – de Barry Morse
avec Katharine Blake
Série – Réalisation d’un épisode Great Catherine |
1961 | CM Lord Durham – de John Howe avec Ann Morrish |
1963 | Les rois du soleil / Les dieux du soleil ( kings of the sun ) de Jack Lee Thompson avec Yul Brynner |
1966 | TV Le fugitif ( the fugitive ) de Barry Morse
avec David Janssen
Série – Réalisation d’un épisode The shattered silence |
1967 | TV Mr. Dickens of London – de Barry Morse
avec Michael Redgrave
Seulement réalisation |
1969 | Justine – de George Cukor avec Anouk Aimée |
1970 | Portrait d’une enfant déchue ( puzzle of a dawnfall child ) de Jerry Schatzberg avec Faye Dunaway |
1971 | The telephone book – de Nelson Lyon avec Jill Clayburgh |
1972 | Running scared – de David Hemmings
avec Robert Powell
Les mystères d’Asylium ( Asylium / house of crazies ) de Roy Ward Baker avec Peter Cushing Segment « The weird tailor » TV L’aventurier ( the adventurer ) de Barry Morse avec Gene Barry Série – Réalisation de 3 épisodes Action ! (1972) Make it a million (1973) Mr. Calloway is a very cautious man (1973) |
1974 | To kill the king – de George McCowan avec Susan Tyrrell |
1976 | Blood City ( welcome to Blood City ) de Peter Sasdy
avec Jack Palance
Love at first sight / At first sight / Love is blind – de Rex Bromfield avec Dan Aykroyd DO Une place au monde ( a sense of place ) de René Bonnière Seulement voix & narration |
1977 | Un homme ( one man ) de Robin Spry
avec Jayne Eastwood
Le jeu de la puissance ( power play / operation overthrow / state of schock ) de Martyn Burke avec Peter O’Toole CM The ugly little boy – de Barry Morse & Don Thompson avec Kate Reid |
1979 | Chroniques martiennes ( the martian chronicles ) de Michael Anderson
avec Rock Hudson
Alerte dans le cosmos ( the shape of things to come / H.G. Wells’ the shape of things to come ) de George McCowan avec Carol Lynley La route de l’or / Jack London story ( Klondike fever / Jack London’s Klondike fever ) de Peter Carter avec Angie Dickinson L’enfant du diable ( the changeling ) de Peter Medak avec George C. Scott |
1980 | Le cri des ténèbres ( cries in the night ) de William Fruet
avec Kay Hawtrey
Hounds of Notre Dame – de Zale Dalen avec Frances Hyland Meurtre par téléphone ( murder by phone / the calling / hell’s bells ) de Michael Anderson avec Richard Chamberlain |
1981 | Strange but true – de Jim Hanley avec Sharon Noble |
1992 | Al lupo, al lupo – de Carlo Verdone avec Sergio Rubini |
1995 | Memory run – de Allan A. Goldstein avec Karen Duffy |
1998 | Taxman – de Alain Zaloum avec Billy Zane |
2006 | I really hate my job – de Oliver Parker avec Neve Campbell |