1937 La plus belle fille du monde – de Dimitri Kirsanoff avec Véra Flory, Anthony Gildès & Nino Constantini | 1945 Les clandestins – de André Chotin avec Suzy Carrier, Constant Rémy, Samson Fainsilber & André Reybaz | 1951 La femme à l’orchidée – de Raymond Leboursier avec Tilda Thamar, Lucien Gallas & Lucien Callamand | 1955 L’aventurière des Champs-Élysées – de Roger Blanc avec Tilda Thamar & Françoise Fabian | ||
Georges Rollin est né à Pont-à-Mousson, en Meurthe et Moselle, le 6 avril 1909. Georges Rollin passe son enfance en Lorraine et y suit sa scolarité jusqu’au baccalauréat pour entamer des études d’architecte. Mais le théâtre le tente aussi et il s’inscrit au Conservatoire d’Art dramatique de Nancy où il décroche un premier prix. À lui la capitale! Il se retrouve engagé dans la Compagnie des Quinze des Pitoëff où il parfait sa formation de comédien. Bien évidemment, il s’essaie également au cinéma, et débute sur les écrans en 1933 dans «Âme de clown» de Gerhard Lamprecht et Roger le Bon. Puis il tourne sous la direction de Jean Grémillon «Pattes de mouches» (1935) et de Julien Duvivier «L’homme du jour» (1936) où il est un journaliste, sur un générique très impressionnant. Il démarre ainsi une carrière de quarante rôles en trois décennies.
Pendant la guerre, Georges Rollin devient vite un des jeunes premiers qui comptent dans notre 7e art et il est à l’affiche onze fois en quatre ans: Citons «Le dernier des six» (1941) de Georges Lacombe, où il est un de ces fameux six, un mauvais garçon. «Le briseur de chaînes» (1941) de Jacques Daniel Norman lui fait partager l’affiche avec Pierre Fresnay. Dans «Annette et la dame blonde» (1941) de Jean Dréville, il est le rival de Henri Garat dans le cœur de Louise Carletti. «Dernier Atout» (1942) de Jacques Becker, lui donne l’occasion de tenir un rôle important, celui d’un jeune inspecteur de police qui, avec son collègue, Raymond Rouleau, réussit à élucider les circonstances de l’assassinat d’un malfrat américain. En 1945, il est un Eugène de Rastignac convaincant dans «Le Père Goriot» (1944), adaptation du roman d’Honoré de Balzac par Robert Vernay, avec Pierre Larquey dans le rôle-titre.
Après la Libération, Georges Rollin décroche encore des rôles intéressants et de premier plan, comme par exemple celui du Curé d’Ars dans «Le sorcier du ciel» (1947) de Marcel Blistène. On l’aperçoit dans «Le guérisseur» (1953) de Yves Ciampi. Dans «Pleins feux sur l’assassin» (1960) de Georges Franju, il campe l’un des 7 héritiers d’un aristocrate incarné par Pierre Brasseur. Est-ce lui l’assassin? Mais hélas sa carrière prend ensuite un tournant bizarre, Que se sera-t-il passé? Georges Rollin a pourtant de bons atouts: un physique avantageux, du talent, une réelle présence sur l’écran et en prenant des années un charme certain. Lui qui avait campé en 1942, «Monsieur», le séduisant parisien de la famille de «Goupi Mains Rouges», sous la houlette de Jacques Becker, (un film culte de notre cinéma!), se retrouve dirigé par Emile Couzinet, dans «La famille Cucuroux» (1953), une œuvrette dont le titre est digne de sa qualité. Et ce n’est que le début! On le retrouve ensuite dans plusieurs opus signés Jesus Franco dont nous retiendrons difficilement «Le sadique Baron Von Klaus» (1962)... Mais qu’a-t-il été faire dans cette galère? Quel dommage!
Georges Rollin tourne par contre deux bons épisodes des fameuses enquêtes télévisées du Commissaire Bourrel, «Les cinq dernières minutes», en 1958. Une pénible maladie l’emporte quelques années plus tard, le 3 mars 1964, de façon prématurée: il n’a alors que 53 ans. Epoux d’Hélène Lenk puis de la comédienne Claire Muriel (Colette Riffier), il avait une fille, Dominique. Son frère, Jean-Pierre Lorrain, était également comédien.
© Donatienne ROBY
1933 | Âme de clown – de Marc Didier & Yvan Noé avec Pierre Fresnay |
1934 | Barcarolle – de Gerhardt Lamprecht & Roger Le Bon avec Edwige Feuillère |
1935 | Une fille à papa – de René Guissart
avec Josette Day
Pattes de mouches – de Jean Grémillon avec Renée Saint-Cyr |
1936 | L’homme du jour – de Julien Duvivier avec Maurice Chevalier |
1937 | J’accuse ! – de Abel Gance
avec Victor Francen
La plus belle fille du monde – de Dimitri Kirsanoff avec Véra Flory |
1938 | Firmin, le muet de Saint-Pataclet – de Jacques Séverac
avec Antonin Berval
Ultimatum – de Robert Wiene avec Dita Parlo Accord final – de Ignacy Rosenkranz avec Käthe von Nagy |
1939 | L’embuscade – de Fernand Rivers avec Valentine Tessier |
1940 | Notre Dame de la Mouise – de Robert Péguy
avec Odette Joyeux
La loi du printemps – de Jacques Daniel-Norman avec Pierre Renoir |
1941 | Le dernier des six – de Georges Lacombe
avec Michèle Alfa
Le briseur de chaînes / Mamouret ou le briseur de chaînes – de Jacques Daniel-Norman avec Ginette Leclerc Annette et la dame blonde – de Jean Dréville avec Louise Carletti |
1942 | Dernier atout – de Jacques Becker
avec Mireille Balin
Mariage d’amour – de Henri Decoin avec Juliette Faber L’homme sans nom – de Léon Mathot avec Louise Sylvie Goupi Mains Rouges – de Jacques Becker avec Blanchette Brunoy |
1944 | Le merle blanc – de Jacques Houssin
avec Marcelle Géniat
Le père Goriot – de Robert Vernay avec Claude Génia |
1945 | Les clandestins – de André Chotin
avec Suzy Carrier
Impasse – de Pierre Dard avec Marie Déa Fausse identité – de André Chotin avec Raymond Bussières |
1946 | L’arche de Noé – de Henri Jacques avec Jacqueline Pierreux |
1947 | Le sorcier du ciel – de Marcel Blistène avec Marie Daëms |
1948 | Les casse-pieds / Parade du temps perdu – de Jean Dréville
avec Noël-Noël
La vie est un rêve – de Jacques Séverac avec Milly Mathis |
1949 | La nuit s’achève – de Pierre Méré avec Ludmilla Tchérina |
1950 | CM La nuit du 12 au 13 – de Claude Orval
avec Renée Gardès
CM Allo au secours ! – de Claude Orval avec Juliette Faber |
1951 | La femme à l’orchidée – de Raymond Leboursier avec Tilda Thamar |
1952 | Buridan, héros de la tour de Nesle – de Emile Couzinet avec Jacques Torrens |
1953 | Le guérisseur – de Yves Ciampi
avec Jean Marais
La famille Cucuroux – de Emile Couzinet avec Nathalie Nattier CM Zig et Puce sauvent Nénette – de Yvan Noë & Georges Rollin avec Gilbert Forzano Seulement réalisation |
1954 | Mourez, nous ferons le reste – de Christian Stengel
avec Magali Noël
Le congrès des belles-mères – de Emile Couzinet avec Maximilienne |
1955 | L’aventurière des Champs-Élysées – de Roger Blanc avec Françoise Fabian |
1957 | DO La nuit des insectes – de ?
Seulement direction artistique |
1959 | Bal de nuit – de Maurice Cloche
avec Pascale Audret
Chaque minute compte – de Robert Bibal avec Dominique Wilms |
1960 | Pleins feux sur l’assassin – de Georges Franju avec Marianne Koch |
1962 | Le sadique / Le sadique baron von Klaus ( la mano de un hombre muerto / the sadistic baron
Von Klaus ) de Jesus Franco
avec Howard Vernon
Le jaguar ( el llannero / jaguar ) de Jesus Franco avec Sylvia Sorrente |
1963 | Agent 077 operation Jamaïque / O77 opération sexy ( la muerte silba un blues ) de Jesus Franco avec Danik Patisson |