1966 Le grand restaurant – de Jacques Besnard avec Louis de Funès, Bernard Blier & Venantino Venantini | 1974 C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule! – de Jacques Besnard avec Tsilla Chelton | 1975 La situation est grave… mais pas désespérée – de Jacques Besnard avec Jean Lefebvre & Maria Pacôme | 1981 Te marre pas… c’est pour rire! – de Jacques Besnard avec Aldo Maccione, Michel Galabru & Jacques Marin | ||
Né le 15 juillet 1929 au Petit-Quevilly, Jacques Besnard débute sa carrière comme comédien. Il apparaît furtivement dans trois films policiers au milieu des années cinquante, dont «Du rififi chez les hommes» (1954) de Jules Dassin. Il devient assistant-réalisateur de Maurice Régamey sur «Honoré de Marseille» (1956) avec Fernandel et sur «Comme un cheveu sur la soupe» (1957) où le réalisateur donne son premier grand rôle à Louis de Funès. En 1962, il seconde André Hunebelle sur «Les mystères de Paris». Il devient alors son collaborateur attitré successivement sur la série «OSS 117» et les deux premiers épisodes de «Fantomas» avec Jean Marais, Louis de Funès et Mylène Demongeot.
En 1966, Jacques Besnard passe à la réalisation pour «Le grand restaurant» avec Louis de Funès. Il signe l’adaptation avec l’acteur, d’après un sujet original de Jean Halain, fils de André Hunebelle. Après le bon accueil public de ce premier film, il enchaîne avec un film d’aventure de série B «Estouffade à la Caraïbe» avec Frédérick Stafford, Jean Seberg et Serge Gainsbourg. L’année suivante, il revient à ses premières armes en dirigeant Jean Lefebvre dans la comédie «Le fou du Labo 4» (1967) entouré de Bernard Blier et Pierre Brasseur. Auréolé du succès du film «Un idiot à Paris» (1966) de Serge Korber, Jean Lefebvre devient l’interprète fétiche de Jacques Besnard. Puis, par la suite, sa carrière de metteur en scène est mise en sommeil. Il reprend son travaille d’assistanat auprès de André Hunebelle pour «Sous le signe de Monte-Cristo» (1968) et le film en deux parties sur les «Les quatre mousquetaires» (1973) avec Les Charlots. Gérard Oury l’emploie comme réalisateur de sa seconde équipe pour «La folie des grandeurs» (1971) et «Les aventures de Rabbi Jacob» (1973).
Au début des années soixante-dix, Jacques Besnard revient à la mise en scène avec Michel Serrault en interprète principal. Ensemble, ils enchaînent un film policier «La belle affaire» (1972) avec Rosy Varte, puis des comédies «C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule» (1974) avec Bernard Blier et «La situation est grave, mais… pas désespérée» (1975) avec Maria Pacôme. Suivent des films franchouillards de comique troupier, «Le jour de gloire» (1976) où il retrouve Jean Lefebvre en tête d’affiche et «Général… nous voilà!» (1978) avec Darry Cowl. Sous le pseudonyme de Jacques Treyens, il signe la comédie érotique «Et si t’en veux pas» (1976). Pour son dernier film, il adapte une pièce du théâtre de boulevard de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues sous le titre «Te marre pas… c’est pour rire» (1981) avec Michel Galabru et Aldo Maccione.
La fin de la carrière de Jacques Besnard se cantonne à la télévision. Il réalise des séries dont les dialogues sont signés Jean Amadou: «Allô Béatrice» (1984) avec Nicole Courcel en animatrice de radio ou «La belle anglaise» (1988/90) avec Daniel Ceccaldi en chauffeur de maître. Il signe un épisode du «Retour d’Arsène Lupin» où François Dunoyer reprend le rôle de Georges Descrières, retrouve Jean Lefebvre pour «Feu Adrien Muset» (1991) et adapte la pièce de Billy Wilder «Avanti» (1993) avec Patrick Bouchitey et Farid Chopel. Par la suite, il se consacre à l’écriture de téléfilms unitaires et collabore avec son fils Eric Besnard à «L’antidote» (2004) de Vincent de Brus avec Christian Clavier et Jacques Villeret. Jacques Besnard décède discrètement le 9 novembre 2013 à Boutigny-Prouais dans l’Eure.
© Olivier SINQSOUS
1954 | Série noire – de Pierre Foucaud
avec Erich von Stroheim
Seulement interprétation Du rififi chez les hommes – de Jules Dassin avec Jean Servais Seulement interprétation |
1955 | Chantage – de Guy Lefranc
avec Leo Genn
Seulement interprétation |
1956 | Honoré de Marseille – de Maurice Régamey
avec Fernandel
Seulement assistant réalisateur |
1957 | Comme un cheveu sur la soupe – de Maurice Regamey
avec Louis de Funès
Seulement assistant réalisateur L’amour est en jeu / Ma femme, mon gosse et moi – de Marc Allégret avec Annie Girardot Seulement assistant réalisateur |
1958 | Cigarettes, whisky et p’tites pépées / Cigarettes, whisky et petites pépées – de Maurice
Régamey avec Annie Cordy
Seulement assistant réalisateur |
1959 | Les fruits du péché / Secret professionnel – de Raoul André
avec Dawn Addams
Seulement assistant réalisateur Signé Arsène Lupin – de Yves Robert avec Alida Valli Seulement assistant réalisateur À pleines mains – de Maurice Regamey avec Jean Brochard Seulement assistant réalisateur |
1960 | La famille Fenouillard – de Yves Robert
avec Jean Richard
Seulement assistant réalisateur Les nymphettes – de Henri Zaphiratos avec Jacques Perrin Seulement conseiller technique |
1962 | Les mystères de Paris – de André Hunebelle
avec Jean Marais
Seulement assistant réalisateur Le masque de fer – de Henri Decoin avec Claudine Auger Seulement assistant réalisateur |
1964 | Banco à Bangkok pour OSS 117 – de André Hunebelle
avec Kerwin Mathews
Seulement assistant réalisateur Fantômas – de André Hunebelle avec Mylène Demongeot Seulement réalisateur de la seconde équipe |
1965 | Furia à Bahia pour OSS 117 – de André Hunebelle
avec Frederick Stafford
Seulement assistant réalisateur Fantômas se déchaîne / Fantômas revient /Fantômas contre Interpol – de André Hunebelle avec Jean Marais Seulement réalisateur de la seconde équipe |
1966 | Le grand restaurant – de Jacques Besnard
avec Bernard Blier
+ adaptation & scénario Estouffade à la Caraïbe – de Jacques Besnard avec Jean Seberg |
1967 | Le fou du labo IV – de Jacques Besnard
avec Jean Lefebvre
+ scénario & production |
1968 | Sous le signe de Monte-Cristo / Le révolté – de André Hunebelle
avec Pierre Brasseur
Seulement assistant réalisateur |
1971 | La folie des grandeurs / Les sombres héros – de Gérard Oury
avec Yves Montand
Seulement réalisateur de la seconde équipe |
1972 | La belle affaire – de Jacques Besnard avec Michel Serrault |
1973 | Les aventures de Rabbi Jacob – de Gérard Oury
avec Suzy Delair
Seulement réalisateur de la seconde équipe Les quatre Charlots mousquetaires – de André Hunebelle avec Gérard Rinaldi Seulement assistant réalisateur À nous quatre, cardinal – de André Hunebelle avec Gérard Filipelli Seulement assistant réalisateur |
1974 | C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ! – de Jacques Besnard
avec Tsilla Chelton
+ adaptation & scénario |
1975 | Et si tu n’en veux pas / Baby Love / Joëlle et Pauline – de Jacques Besnard
avec Claudine Beccarie
+ scénario La situation est grave… mais pas désespérée – de Jacques Besnard avec Maria Pacôme + scénario |
1976 | Le jour de gloire – de Jacques Besnard
avec Darry Cowl
+ scénario |
1978 | Général… nous voilà ! – de Jacques Besnard
avec Pierre Tornade
+ scénario |
1981 | Te marre pas… c’est pour rire ! – de Jacques Besnard
avec Aldo Maccione
+ scénario |
1984 | TV Allô Béatrice – de Jacques Besnard
avec Nicole Courcel
Série – Réalisation de 6 épisodes |
1985 | TV Hôtel de Police – de Jacques Besnard
avec Corinne Touzet
Série – Réalisation de quelques épisodes entre 1985 & 1990 |
1988 | TV La belle anglaise – de Jacques Besnard
avec Daniel Ceccaldi
Série – Réalisation de quelques épisodes entre 1988 & 1990 |
1989 | TV Le retour d’Arsène Lupin – de Jacques Besnard
avec François Dunoyer
Série – Réalisation de l’épisode « La camarade Tatiana » |
1992 | TV Feu Adrien Muset – de Jacques Besnard
avec François Berléand
+ scénario |
1994 | TV Avanti – de Jacques Besnard
avec Patrick Bouchitey
+ scénario |
1995 | TV Un si joli bouquet – de Jean-Claude Sussfeld
avec Caroline Tresca
Seulement scénario |
1996 | TV Un petit grain de folie – de Sébastien Grall
avec Delphine Rich
Seulement scénario |
2004 | L’antidote – de Vincent De Brus
avec Jacques Villeret
Seulement auteur du scénario original Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil |