1964 Rueda de sospechosos – de Ramón Fernández avec José Suárez, Susana Campos & Roberto Camardiel | 1968 Sept minutes pour mourir (siete minutos para morir) de Ramón Fernández avec Betsy Bell & Rubén Rojo | 1973 Matrimonio al desnudo – de Ramón Fernández avec Teresa Rabal, Analía Gadé & Don Jaime de Mora y Aragón | 1984 De hombre a hombre – de Ramón Fernández avec Charo Soriano & Fernando Fernán Gómez & Manuel Tejada | ||
Amadeo Ramón Fernández Álvarez dit Ramón Fernández ou Tito Fernández naît le 26 septembre 1930 à San Esteban de Pravia, ancien port charbonnier des Asturies au Nord-Ouest de l’Espagne. Il décide, dès les années quarante, de faire du cinéma en voyant le réalisateur Gonzalo Delgrás tourner un film dans son village natal. Il commence des études d’ingénieur qu’il abandonne très vite.
D’abord assistant caméraman, scénariste et assistant de direction, Ramón Fernández dirige son premier film en 1960, «¡Ahí va otro recluta!», sur un scénario de Vicente Escrivá qui narre les tribulations d’un gars de la campagne, joué par José Luis Ozores, qui se retrouve dans un régiment de parachutistes. Scénariste et metteur en scène vont si bien s’entendre qu’ils vont faire ensemble de nombreuses comédies. Parmi elles, «Sor Yé-Yé» (1967), jouée par la belle Mexicaine Hilda Aguirre qui entre comme novice dans un couvent. Ramón Fernández fait aussi des films policiers ou d’espionnage comme «Rueda de sospechosos» (1964) avec José Suárez, ou «Sept minutes pour mourir» (1968), avec Rubén Rojo. En 1969, le cinéaste adapte la pièce de Miguel Mihura, «Las panteras se comen a los ricos», avec le toujours excellent Fernando Fernán Gómez, et où l’on voit le héros «donner» sa maîtresse à un collègue pour pouvoir obtenir une promotion. Mais rien ne se passe comme prévu. En 1969, Ramón Fernández filme une version «maritime» de son premier comique troupier, «Cateto a babor» avec Alfredo Landa dans le rôle d’un campagnard qui fait son service dans la marine. Durant la même décennie, il adapte avec plus ou moins de fidélité des œuvres théâtres, «Quién soy yo» (1970) de Juan Ignacio Luca de Tena, avec Arturo Fernández et Alfredo Mayo, et un classique du Siècle d’Or espagnol écrit en 1641 par Juan Vélez de Guevara, «Le diable boiteux» (1971).
Dans les dernières années du franquisme, le cinéaste évolue vers un humour plus caustique avec des personnages poursuivis par des idées fixes comme la réussite sociale, l’argent, le sexe. Son humour moins bon enfant et ses comédies à très larges audiences suivent la vague de l’effeuillage au cinéma pour finir par s’y noyer complètement, avec des hommes frustrés et des filles de plus en plus dénudées. Il obtient ainsi un succès phénoménal avec «No desearás al vecino del quinto» (1970) avec Alfredo Landa, Jean Sorel et Ira von Fürstenberg. Suivent beaucoup de films du même genre. N’oublions pas un film très différents, probable souvenir de ses années d’enfance dans les Asturies: «El cristo del océano» (1973). Dans les années quatre-vingts le réalisateur toujours aussi actif se partage entre la télévision et le cinéma avec en particulier la comédie musicale «Las aventuras de Enrique y Ana» (1981) avec Ana Anguita.
À partir des années 2001, Ramón Fernández participe à la réalisation d’un feuilleton de la télévision espagnole qui raconte le quotidien d’une famille espagnole de la classe moyenne dans les années 60-70, «Cuéntame como pasó» avec Imanol Arias, une série qui a eu et continue à avoir un gros succès. Alors qu’il est toujours aux commandes de ce feuilleton, il décède brutalement d’un infarctus, le 9 septembre 2006, dans un restaurant de la ville andalouse de Ronda où il est venu assister à de célèbres courses de taureaux. Ainsi disparaissait un bon réalisateur espagnol, pourtant peu apprécié des critiques pour ses succès commerciaux, mais jamais boudé par le public, juge final en la matière.
© Caroline HANOTTE
1958 | DO Murillo, pintor de Sevilla – de José López Clemente
Seulement scénario |
1959 | Échame la culpa – de Fernando Cortés
avec Carmen Flores
Seulement assistant caméraman La novia de Juan Lucero – de Santos Alcocer avec Mario Morales Seulement assistant réalisateur El hombre de la isla – de Vincente Escrivá avec Francisco Rabal Seulement assistant réalisateur El hombre que perdió el tren / Marcelino perdio el tren – de León Klimovsky avec Armando Calvo Seulement assistant réalisateur |
1960 | ¡ Ahí va otro recluta ! – de Ramón Fernández avec José Luis Ozores |
1961 | ¡ Aquí están las vicetiples ! – de Ramón Fernández
avec Montserrat Salvador
Margarita se llama mi amor – de Ramón Fernández avec Mercedes Alonso |
1963 | Objetivo: las estrellas – de Ramón Fernández avec Álvaro de Luna |
1964 | Rueda de sospechosos – de Ramón Fernández
avec José Suárez
+ sujet & scénario |
1967 | Sor Yé-Yé – de Ramón Fernández avec Hilda Aguirre |
1968 | El señorito y las seductoras – de Ramón Fernández
avec Marisa Paredes
Sept minutes pour mourir ( siete minutos para morir ) de Ramón Fernández avec Betsy Bell + scénario Un hombre en la trampa – de Pascual Cervera avec Antonio Pica Seulement scénario |
1969 | La panteras se comen a los ricos – de Ramón Fernández
avec Fernando Fernán Gómez
+ scénario Cateto a babor / Cateto a babor. Un marinero y medio – de Ramón Fernández avec Alfredo Landa |
1970 | ¿ Quién soy yo ? – de Ramón Fernández
avec Alfredo Mayo
No desearás al vecino del quinto – de Ramón Fernández avec Jean Sorel Simón, contamos contigo – de Ramón Fernández avec Helga Liné |
1971 | El Cristo del océano – de Ramón Fernández
avec Perla Cristal
Le diable boiteux ( el diablo Cojuelo ) de Ramón Fernández avec Diana Lorys Los novios de mi mujer – de Ramón Fernández avec Don Jaime de Mora y Aragon |
1972 | Casa Flora – de Ramón Fernández avec Lola Flores |
1973 | Matrimonio al desnudo – de Ramón Fernández
avec Analía Gadé
Doctor, me gustan las mujeres, ¿es grave? – de Ramón Fernández avec Lili Muráti |
1974 | Cómo matar a papá… sin hacerle daño – de Ramón Fernández avec Tony Isbert |
1975 | Un lujo a su alcance – de Ramón Fernández
avec Arturo Fernández
El adúltero – de Ramón Fernández avec María Luisa Merlo |
1976 | La muerte ronda a Mónica – de Ramón Fernández
avec Karin Schubert
Cuando los maridos iban a la guerra – de Ramón Fernández avec Claudine Auger |
1977 | Ésta que lo es... – de Ramón Fernández
avec Lina Morgan
Chely – de Ramón Fernández avec Carmen Martínez Sierra |
1978 | La insólita y gloriosa hazaña del cipote de Archidona – de Ramón Fernández avec Laly Soldevila |
1980 | Las mujeres de Jeremías – de Ramón Fernández
avec John Ireland
Gay Club – de Ramón Fernández avec José María Caffarel |
1981 | Las aventuras de Enrique y Ana – de Ramón Fernández avec Enrique del Pozo |
1982 | El gran mogollón – de Ramón Fernández avec Amparo Muñoz |
1983 | A tope – de Ramón Fernández avec Mary Santpere |
1984 | De hombre a hombre – de Ramón Fernández
avec Charo Soriano
Griffon d’Or au festival du cinéma de Giffoni, Italie |
1985 | El donante – de Ramón Fernández
avec Andrés Pajares
+ scénario |
1986 | La chica de la piscina / Desnúdate Marcela – de Ramón Fernández avec Mary Carrillo |
1991 | Aquí, el que no corre... vuela – de Ramón Fernández
avec Natalia Estrada
+ scénario |
1993 | TV Los ladrones van a la oficina – de Ramón Fernández
avec Fernando Fernán Gómez
+ scénario Prix ADIRCAE de la meilleure série télévisée aux prix ADIRCAE de Madrid, Espagne (1995) |
2001 | TV Cuéntame / Cuéntame como pasó – de Ramón Fernández
avec Imanol Arias
+ scénario |